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Boire ou arroser : il faudra choisir !

L’eau est une ressource rare et nous le mesurons bien avec les bassines géantes de captation d’eau à Sainte-Soline, questionnées et contestées à juste titre. L’eau doit rester un bien public commun qui ne doit aucunement être privatisé au détriment du plus grand nombre comme pousse à le faire le gouvernement Macron.

En tant qu’écologistes, nous considérons qu’il n’y a pas d’écologie sans égalité sociale, c’est à dire sans répartition des richesses. C’est bien pourquoi le gouvernement actuel est fondamentalement anti écologique. L’enjeu écologique doit donc être avec le social à l’aune de toutes les mesures que la collectivité doit prendre. Les deux étant indissociables. 

Ainsi en plus de la tarification sociale mise en place à Nantes Métropole, il est nécessaire d’y ajouter une tarification écologique. Le principe est simple : pratiquer – en plus du plafonnement de la facture d’eau en fonction du revenu fiscal de référence – une tarification progressive de l’eau en fonction du volume de consommation. Ces mesures, déjà expérimentées à Dunkerque ou à Rennes, visent à inciter à la réduction des consommations d’eau grâce à la mise en place d’une progressivité du prix pour les abonnés domestiques, et à l’arrêt de la dégressivité pour les professionnels. C’est un dispositif de justice sociale et écologique. Car tout en aidant financièrement les usagers en fonction de leurs revenus, ce dispositif permet de lutter contre le gaspillage et pour la préservation des ressources.

Avec une demande d’eau potable en hausse sur notre commune (car le nombre d’habitantes et d’habitants augmente ainsi que les activités économiques) et une ressource en baisse, la sobriété est le principal levier. Outre récupérer l’eau de pluie, ne plus autoriser les piscines privées et planter des arbres moins gourmands en eau, nous devons envisager, comme consommatrices et consommateurs, de choisir des produits (alimentaires ou vestimentaires) qui ne mettent pas à mal les fragiles ressources en eau. L’heure n’est plus à s’inquiéter mais bien à agir !

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Conseil municipal du 27 juin 2022 Presse tribune magazine municipal

Pour des assises des retraité.e.s et des personnes âgées à Saint-Herblain

La réforme annoncée des retraites va aggraver les inégalités entre les plus fragiles ou précaires et les plus riches et en bonne santé. Le groupe Saint-Herblain en Commun y est donc fermement opposé.
Dans notre ville 1/4 de la population a plus de 60 ans. Alors, une fois ce graal atteint, comment bien vieillir à Saint-Herblain ?

En termes de logement d’abord, si l’on connaît bien les résidences séniors médicalisées et des EHPAD, on connaît moins les solutions alternatives comme l’habitat participatif, forme de colocation entre seniors, les résidences intergénérationnelles ou encore les domiciles collectifs. Ces initiatives fleurissent partout en France et pourtant, comme nous l’avions dénoncé cet été, le groupe VYV3 a fermé le domicile collectif de la Crémetterie dans l’incompréhension la plus totale. La mairie aurait dû s’y opposer fermement.

En termes de loisirs enfin, les nombreuses associations et 4 centres socioculturels (eux-mêmes très souvent animés et administrés par des retraités) offrent à tous les habitants des activités proches de chez soi. On peut alors se demander ce que fait l’OHRPA, office herblinois des retraités et des personnes âgées, qui bénéficie d‘une subvention de la ville de 270 000 euros à laquelle se sont ajoutés 147 500 euros en 2022 pour couvrir les indemnités que l’OHRPA a dû verser pour des faits de harcèlement du directeur à l’égard de certaines salariées.

La question du bien vieillir à Saint-Herblain est à prendre au sérieux. En 2018, Saint-Herblain a intégré le réseau « Ville amie des aînés », confirmant l’engagement de la mairie en direction des seniors et la prise en compte du vieillissement. Alors pour passer des paroles aux actes, nous demandons des assises des retraité.e.s et des personnes âgées à Saint-Herblain, pour identifier les besoins avérés et définir avec les séniors les services dont ils et elles ont besoin.

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Énergie : des responsabilités à assumer par tous !

Dans son rapport 2022, le Laboratoire sur les inégalités mondiales souligne que 10 % des plus fortunés sont responsables de 48 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre mondiales, tandis que les 50 % les plus pauvres ne sont responsables que de 12 % au total.

Plus localement, dans une enquête de décembre 2022 sur les passoires thermiques dans la métropole nantaise, Médiacités révèle que c’est dans les quartiers les plus aisés de Nantes que l’on consomme le plus d’énergie (plus de 6 MWh par an et par habitant contre 4,6 MWh en moyenne par habitant à Nantes).

D’après le projet de recherche Précarité Énergétique, Pollution et Santé des Individus, cela s’explique par une pièce à vivre chauffée à 22°C contre 14°C pour les moins aisés et par des logements mal isolés.

La hausse des prix de l’énergie ne loge donc pas tout le monde à la même enseigne. Les ménages les plus modestes réduisent leur consommation par nécessité et pour un effet assez minime sur le climat car ils chauffaient déjà peu tandis que les ménages les plus aisés peuvent agir (chauffer à 19°C max et isoler leurs logements) mais le font peu car ils n’y sont pas contraints. Nous invitons d’ailleurs les herblinois.ses à consulter les aides via www.alisee.espace-france-renov.fr

L’efficacité énergétique des bâtiments doit être LA priorité pour permettre à toutes et tous de se loger confortablement et de lutter contre le dérèglement climatique.

C’est pour cette raison que notre groupe demande sans relâche des investissements conséquents dans les équipements publics pour alléger la facture énergétique de la ville et améliorer le confort d’été. Nous interrogeons aussi la pertinence de faire du neuf et soutenons la reconstruction afin de garder des espaces et viser la sobriété foncière.

Le cabinet Carbone 4 estime que 75 % de l’effort doit être porté par l’État, les collectivités et les entreprises, et 25 % par les individus eux-mêmes.

En 2023, nous ferons notre part et nous savons pouvoir compter sur vous !

Nous souhaitons à toutes et tous nos meilleurs vœux de sobriété heureuse ! Bloavezh mat !

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Décroissance choisie ou décroissance forcée

Décidons ensemble une décroissance organisée et partagée.

En 2022, les Français consomment une énergie provenant à 46 % d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), 40 % de nucléaire et 14 % d’énergies renouvelables.

Cette dépendance aux énergies fossiles est catastrophique du point de vue climatique. Malgré les engagements pris lors de la COP21, la France a déjà été condamnée 2 fois pour “inaction climatique”. Avec la guerre en Ukraine, les prix de ces ressources ont augmenté, provoquant une crise de l’énergie.

Le nucléaire, miroir aux alouettes de l’indépendance énergétique française, est bien loin d’être écologique et durable. Dépendant de l’uranium (non renouvelable produit au Niger par ex), ses déchets restent dangereux des milliers d’années une fois stockés (faute de traitement ou de recyclage, n’en déplaise au lobby nucléo-industriel). Sans parler de la menace d’un accident ou d’une attaque…

Il reste donc le “renouvelable” comme le photovoltaïque ou l’éolien. Si ces énergies sont les plus “propres” et à développer pour réduire nos émissions, elles nécessitent l’emploi de grande quantité de ressources non renouvelables dont l’extractivisme est catastrophique écologiquement et socialement (aluminium, cuivre, acier, béton…).

Ainsi, il n’existe pas de solution magique pour maintenir le mode de vie que nous avons connu ces dernières décennies. La seule solution pour envisager l’avenir, c’est de consommer moins.

Cette décroissance, nous la souhaitons organisée démocratiquement et égalitaire. Ce n’est pas celle imposée d’en haut par une minorité qui continuerait à vivre dans l’abondance des émissions de GES.

Réduire la place de la voiture, l’éclairage public et les panneaux lumineux, isoler les bâtiments… La situation ne permet plus de tergiverser. Seuls des choix courageux permettront à toutes et tous de passer des hivers au chaud et des étés au frais.

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2022/2023 : une rentrée mobilisée !

“Des pays les plus pauvres aux pays les plus riches, l’Éducation est la clé du progrès dans toute société”, Nelson Mandela.

Le 28 juin dernier le ministère de l’Éducation Nationale a refusé d’attribuer le statut de REP+ à l’école Mandela à Saint-Herblain.

Pourtant elle avait elle-même “concédé qu’il serait nécessaire d’octroyer des moyens supplémentaires à l’école du Sillon-de-Bretagne” en raison du contexte social des familles de l’école. Le motif du refus : une refonte de la carte de l’éducation prioritaire qui serait engagée dans des délais encore non fixés. C’est inacceptable ! L’avenir des enfants se construit aujourd’hui et pas dans des délais différés ! Il s’agit pourtant seulement de rattacher administrativement cette école à un collège REP+, comme cela c’est déjà fait pour les écoles La Bottière et Urbain Le Verrier à Nantes. Pourquoi cela n’est-il  pas possible pour l’école Mandela ?

Parce que c’est la poursuite de la politique de destruction de l’Éducation Nationale orchestrée pendant 5 ans par Emmanuel Macron et son ex-ministre de l’Éducation, Jean Michel Blanquer, entraînant un manque criant d’enseignant.e.s.

Pour autant, il faut saluer la mobilisation exemplaire du collectif en lutte composé des parents d’élèves, des enseignant.e.s, des personnels de l’Éducation de l’école, des syndicats et des élu.e.s. Car même s’il n’a pas obtenu ce qu’il réclamait, une brèche s’est ouverte. 

Nous appelons donc chaque membre du collectif à poursuivre l’année prochaine cette lutte jusqu’à l’obtention du classement légitime de l’école en REP+.

 Elles et ils peuvent compter sur notre soutien.

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Chaleur 1 – 0 Ville de Saint-Herblain

Voilà l’été ! Cela fait déjà 3 mois que la chaleur s’est invitée. Ce mois de mai est le plus chaud depuis que la météo existe et la sécheresse menace.

Les conséquences des fortes chaleurs et du manque d’eau touchent toute la population, de façon très inégale. Nous pensons bien sûr aux personnes âgées, aux enfants et aux familles dans leur logement parfois surpeuplé et sans jardin. 

Qu’est-il prévu à Saint-Herblain pour réduire les effets du dérèglement climatique ? Comment la municipalité tient-elle compte du confort d’été dans les projets de rénovation en cours et à venir de nos bâtiments publics ? Il est urgent de repenser l’aménagement de notre ville pour répondre à ce grand défi.

Le temps presse et l’inquiétude nous gagne quand nous lisons sur le site de la ville (4/4/22) : « Actuellement, la Ville procède à un diagnostic des cours d’écoles et de crèches qui accueillent un public fragile face aux chaleurs. Dans un second temps, des études plus précises seront menées avant d’envisager des aménagements extérieurs ».

La crèche municipale du Sillon de Bretagne, par exemple, accueille 40 enfants par jour et souffre de températures extrêmes dès les beaux jours. Depuis plus de 5 ans, le personnel est obligé d’appliquer des couvertures de survie aux fenêtres !

Et pourquoi réaliser (encore) des études quand nous connaissons les solutions : préserver les sols et les zones humides, développer des îlots de fraîcheurs avec les essences d’arbres adaptées et variées, végétaliser les cours et les espaces entre les immeubles, « réconcilier l’eau et la ville » dans la trame verte et bleue, préserver les haies existantes…

Les jardiniers de la ville ont de vraies compétences à mettre au service de la communauté. Écoutons-les et échangeons avec eux !

Enfin, nous devons chacun.e éviter le gaspillage de l’eau et mieux maîtriser notre consommation. Vous avez trop chaud et avez besoin de faire une pause ? Les piscines publiques Ernest Renan et la Bourgonnière sont à votre disposition pour vous rafraîchir le corps et l’esprit !

Nous vous souhaitons à toutes et tous un bel été !

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Il faut plus de transparence sur les études réalisées !

En tant que collectivité, Saint-Herblain peut compter sur ses agents pour produire de la donnée, la synthétiser et apporter ainsi, aux élu·e·s un éclairage et une aide à la décision.

Parfois, lorsque c’est nécessaire, la collectivité peut avoir recours à des prestations intellectuelles extérieures. C’est ce qu’on appelle couramment des « études », réalisées par des bureaux ou des cabinets privés.

Cela peut concerner différents domaines : le bâtiment, la sociologie, l’aménagement paysager…

Fin 2021, nous nous étions étonnés de l’ouverture de crédit de 732 000 € avant le vote du budget. Nous avions alors demandé la liste des études réalisées. Cette liste, on nous l’a promise, mais rien ne nous a été communiqué, ni même après notre seconde interpellation en janvier dernier.

Les villes comparables à Saint-Herblain dépensent en moyenne 10 % de leur budget d’investissement pour réaliser des études. Pour 2022, la Ville prévoit un montant de 3,9 M€, soit près de 19 % du budget d’investissement de 21 M€. Pour comparer, c’est la moitié des frais d’études de Nantes Métropole pour l’ensemble des 24 communes. 

Ce montant énorme doit nous interpeller, surtout quand on connaît le sort souvent réservé à ces études : dans un tiroir ou pour caler les meubles. Pour s’assurer de leur utilité, il faut les présenter et expliquer leur objectif. Or, à Saint-Herblain, ces études échappent totalement au conseil municipal.

Le recours aux études est souvent légitime quand il ne représente pas une forme d’externalisation vers le privé, alors pourquoi ne pas communiquer la liste de ces études ? Ce manque de transparence devient incompréhensible à l’heure où la municipalité lance un observatoire citoyen des politiques publiques. Les Herblinois.es ont le droit de savoir où va l’argent public !

Enfin, pourquoi ne pas faire davantage confiance à l’intelligence collective ? D’autant que l’expertise d’usage des habitantes et des habitants est gratuite !

Nous vous rappelons les prochaines échéances législatives de juin et nous espérons vous voir en  nombre aux bureaux de vote.

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Budget 2022 : plus frileux qu’ambitieux !

Le budget de la Ville de Saint-Herblain pour 2021 était d’environ 99 millions d’euros provenant pour l’essentiel des impôts, des contributions des usagers et taxes mais aussi des dotations diverses de l’État, des collectivités dont Nantes Métropole. Ce budget permet de financer les dépenses de fonctionnement de la ville pour ⅔ du budget et des dépenses d’investissement pour l’autre tiers. Ces dépenses engagées dans le mandat précédent, devaient servir à réaliser divers travaux : salle associative Bergerie, Orvasserie, Vigneau, groupes scolaires des Buzardières et Beauregard, Gymnase Renan et vestiaires piscine. Les subventions aux associations et établissements publics, CCAS compris, représentent environ 4,64 M€.

Au-delà de l’outil technique et financier qu’il constitue, le budget est aussi le reflet d’une action et d’une volonté politiques plus ou moins affichées. Les “Projets du mandat” pour le budget 2022 (plus de 103 millions d’euros) sont trop flous pour y accorder du crédit. On peut toutefois affirmer avec certitude qu’il n’y a aucune ligne sur le climat, l’écologie et la biodiversité. C’est un comble pour une majorité qui se veut verte et solidaire. La réponse invariable de la majorité est : “l’écologie est partout”. A l’inverse, la majorité claironne à qui veut l’entendre que le niveau d’épargne est confortable grâce à sa bonne gestion. Il est vrai que les recettes courantes sont engrangées. La Ville bénéficie d’un contexte favorable dû aux droits de mutation exceptionnels, de la revalorisation des bases fiscales et de la bonne dynamique des recettes de la CAF.

Au lieu de profiter des taux bas pour emprunter et réaliser des investissements d’avenir pour la ville, la majorité se désendette. Il faut à Saint-Herblain moins d’un an d’épargne brute pour rembourser sa dette, contre 5,38 ans en moyenne pour les communes de même taille en 2020. Le seuil d’alerte est fixé à 12 ans. Saint-Herblain se prive ainsi d’une opportunité que les Herblinoises et les Herblinois pourraient payer cher les années à venir, en période de vaches maigres.

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« Ville verte », où es-tu ?

Cela n’est plus à nier, le changement climatique et le dérèglement de la biodiversité sont dus à notre mode de vie occidental et au mythe de la croissance infinie. Or, nous n’avons pas de planète de rechange. De tribunes en conseils, nous ne cessons de répéter qu’il y a urgence à mettre en œuvre toutes les actions possibles sur notre commune. 

La Ville de Saint-Herblain peut en effet agir sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre :

– en développant l’autonomie énergétique : diminution de notre consommation énergétique (à travers l’isolation des bâtiments publics) ; accompagnement des Herblinois.e.s dans la réduction de leur consommation (ce qui est bon pour le budget familial aussi) ; développement des énergies renouvelables…

– en développant les mobilités douces ou en commun : réduire la place de la voiture en faveur du vélo (sécuriser et multiplier les pistes cyclables), de la marche à pied ou en fauteuil (libérer les trottoirs des voitures, chemins piétonniers) ; en développant les couloirs de bus, en limitant la vitesse à 30 km/h…

– en réduisant au maximum l’éclairage public et privé (à l’inverse de la zone énergivore Atlantis) la nuit. 

– en réduisant ou supprimant les panneaux publicitaires qui incitent à la surconsommation et augmentent donc la pollution et les émissions de gaz à effet de serre. Ces actions permettent aussi d’agir en faveur de la biodiversité et de la santé, en limitant la pollution thermique et lumineuse, les accidents, la mortalité pulmonaire.

– en remettant les friches agricoles (environ 120 hectares) en production biologique, afin de conserver des zones de biodiversité et d’assurer des circuits courts pour approvisionner les écoles, crèches, habitant.e.s, et créer des emplois utiles.

Des solutions existent donc pour que notre ville fasse sa part et offre une perspective optimiste à nos enfants. Les communes voisines ont déjà montré la voie. Mais à Saint-Herblain, on a beau chercher, la politique écologique ne reste qu’un slogan électoral pour le maire et sa majorité.

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De l’espace dans les écoles pour la rentrée

Au moment où nous écrivons ces lignes nous ne savons pas comment se passera la rentrée. Or, nous n’avons cessé de le dire depuis des mois : il est urgent de réaliser des investissements qui permettront aux enfants herblinois de trouver leur place dans une école spacieuse, afin d’éviter de subir les effets des jauges, tant pour les apprentissages, la restauration, que le périscolaire…

C’est l’un des enseignements que nous confirme la crise sanitaire. Nous avons un besoin urgent d’espaces afin d’éviter les grands regroupements.

Ce que nous confirme le changement climatique, c’est que nous avons un besoin urgent d’îlots de fraîcheur dans les cours d’école, de crèches, de multi-accueils avec des arbres, une végétation dense, du relief…

Ce que nous confirment les évènements difficiles traversés par la communauté éducative de l’école du Soleil Levant en juin 2021, c’est qu’il y a besoin de médiation entre les familles, les enseignant-e-s, les personnels de la ville, et l’éducation nationale pour trouver ensemble les solutions qui seront de nature à apaiser la situation.

Alors que depuis des mois nous subissons les décisions descendantes du chef de l’État et du gouvernement, il aurait pu en être autrement sur la commune. Pourquoi n’est-il pas possible d’échanger, en amont, sur des projets tels que l’armement de la police municipale, sur la nécessité de créer des classes supplémentaires sur le bourg et sur le centre, sur l’importance de faire évoluer le CHR Nord plutôt que concentrer des sites de soins (donc des patients et des personnels) sur un espace vulnérable (l’île de Nantes) ?

Comme vous, nous aspirons à ce que la vie associative puisse “repartir”, que les clubs sportifs puissent se projeter. Pour cela, il faudra garantir l’accès aux salles des centres socio-culturels, aux espaces sportifs, à d’autres lieux qui n’avaient pas encore ces usages. Si la jauge des 49 personnes maximum devient une règle, alors multiplions les sites pouvant accueillir des rencontres. La démocratie en a besoin !