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Communiqué de presse Presse

Saint-Herblain en Commun reverse ses indemnités d’élus aux caisses de grève

L’intersyndicale formée contre la réforme des retraites organise une 5ème journée de mobilisation pour mettre la France à l’arrêt.

Depuis le début du mouvement, nous, élu.e.s du groupe Saint-Herblain en Commun, appelons à la mobilisation générale.

Nous avons demandé à Bertrand Affilé, maire de Saint-Herblain, de fermer quelques heures les services municipaux afin de permettre aux agents qui le souhaitent de participer librement et égalitairement aux manifestations contre la réforme, sans perte de salaire.

Il s’y est clairement opposé, invoquant l’illégalité de cette position.

Afin de poursuivre, dans les actes, notre soutien aux agents grévistes de la mairie, nous nous engageons à reverser le montant de nos indemnités de conseillers municipaux du mois de mars aux caisses de grèves.

Nous espérons que cette action de solidarité participera – à son échelle – à une mobilisation totale dans les entreprises et les services ne mettant pas en péril imminent la santé et la sécurité d’autrui.

Rendez-vous mardi, dans la rue pour faire reculer l’Etat sur cette réforme injuste, brutale et injustifiée !

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Communiqué de presse Presse

Prenons des mesures de solidarité envers le mouvement social

Nous, élu.es de Saint-Herblain en Commun, appelons Bertrand Affilé, maire de Saint-Herblain, que nous savons opposé à la réforme des retraites du gouvernement Macron, à prendre des mesures de solidarité envers le mouvement social comme le font de nombreux et nombreuses maires dont Anne Hidalgo à Paris.
Nous lui demandons de fermer quelques heures les services municipaux afin de permettre aux agents qui le souhaitent de participer librement et égalitairement à la manifestation du 31 janvier, et aux suivantes, sans perte de salaire.

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Conseil municipal du 27 juin 2022 Presse tribune magazine municipal

Pour des assises des retraité.e.s et des personnes âgées à Saint-Herblain

La réforme annoncée des retraites va aggraver les inégalités entre les plus fragiles ou précaires et les plus riches et en bonne santé. Le groupe Saint-Herblain en Commun y est donc fermement opposé.
Dans notre ville 1/4 de la population a plus de 60 ans. Alors, une fois ce graal atteint, comment bien vieillir à Saint-Herblain ?

En termes de logement d’abord, si l’on connaît bien les résidences séniors médicalisées et des EHPAD, on connaît moins les solutions alternatives comme l’habitat participatif, forme de colocation entre seniors, les résidences intergénérationnelles ou encore les domiciles collectifs. Ces initiatives fleurissent partout en France et pourtant, comme nous l’avions dénoncé cet été, le groupe VYV3 a fermé le domicile collectif de la Crémetterie dans l’incompréhension la plus totale. La mairie aurait dû s’y opposer fermement.

En termes de loisirs enfin, les nombreuses associations et 4 centres socioculturels (eux-mêmes très souvent animés et administrés par des retraités) offrent à tous les habitants des activités proches de chez soi. On peut alors se demander ce que fait l’OHRPA, office herblinois des retraités et des personnes âgées, qui bénéficie d‘une subvention de la ville de 270 000 euros à laquelle se sont ajoutés 147 500 euros en 2022 pour couvrir les indemnités que l’OHRPA a dû verser pour des faits de harcèlement du directeur à l’égard de certaines salariées.

La question du bien vieillir à Saint-Herblain est à prendre au sérieux. En 2018, Saint-Herblain a intégré le réseau « Ville amie des aînés », confirmant l’engagement de la mairie en direction des seniors et la prise en compte du vieillissement. Alors pour passer des paroles aux actes, nous demandons des assises des retraité.e.s et des personnes âgées à Saint-Herblain, pour identifier les besoins avérés et définir avec les séniors les services dont ils et elles ont besoin.

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Communiqué de presse Presse

Roms près d’Atlantis : encore une expulsion de trop !


Notre groupe d’élu·e·s et l’association Saint-Herblain en Commun avons appris que les Roms installés depuis 2 ans sur le terrain jouxtant Tipiak allaient être expulsés cette semaine. Aucune autre solution ne leur est proposée pour le moment.

Nous sommes d’autant plus choqués que cela met à mal tout le travail fait par les bénévoles de Sol’Rom, les salarié·e·s des CEMEA, de l’association Saint-Benoît Labre (ASBL) et des PEP 44. Sur ce bidonville, il y a deux jeunes Roms en service civique, des parents qui travaillent et des enfants qui sont scolarisés.

Ils ont écrit un courrier au maire de Saint-Herblain pour lui demander d’intervenir auprès du propriétaire (privé) afin de reculer un peu (3 mois) leur départ du terrain. Cela leur permettrait de chercher un autre lieu et de poursuivre la scolarisation des enfants.

Comment le maire peut-il, quelques jours auparavant, dire, dans ses vœux aux associations, que la ville est solidaire avec les populations migrantes et ne pas prêter attention à cette demande ? Cela fait 5 ans qu’il y a un projet de deux TIT (terrains d’insertion temporaire) à Saint-Herblain mais cette municipalité traîne les pieds pour la mise en œuvre alors que les financements métropolitains et européens existent.

Ce sont tous ces atermoiements qui mettent les migrants d’Europe de l’Est dans des situations de dépendance et de précarité. Nous aimerions que le maire de cette commune propose des solutions pour un autre lieu avant d’accepter cette expulsion

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Communiqué de presse Presse

L’OHRPA a-t-il de l’avenir ? 

Les différents échanges lors du conseil municipal du 12 décembre 2022 sur le versement d’une subvention complémentaire à l’OHRPA (Office Herblinois des Retraités et Personnes Agées) ne nous ont pas rassuré·e·s.

Oui, le groupe Saint-Herblain en Commun a voté contre la subvention complémentaire de 147 500 € qui viendra s’ajouter à celle de 270 000 € votée à l’unanimité en début d’année. En effet, cette subvention servira à couvrir les indemnités que l’OHRPA a été condamné à verser pour des faits de harcèlement du directeur à l’égard de certaines salariées. 

Nous aurions aimé que les instances dirigeantes de l’OHRPA qui sont toujours dans le déni, prennent préalablement conscience de la gravité des faits à l’origine de la condamnation et se dotent de moyens de prévention contre le harcèlement. Pour nous, aucune nouvelle subvention ne peut être accordée sans un état des lieux précis et transparent. En outre, parce qu’il s’agit d’argent public, la ville ne peut, dans ces circonstances, verser de subvention complémentaire en se rendant complaisante sur des faits de harcèlement.

Le maire reconnaît qu’il faut un nouveau projet avec une gouvernance plus ouverte et lucide. Pour des faits dénoncés depuis septembre 2016, et un jugement daté du 25 mai 2022, pourquoi attendre 2023 pour ce “nouveau projet avec une gouvernance plus ouverte” ? 

Notre groupe d’élu·e·s est convaincu que cela ne suffira pas à remettre sur pieds cette association qui aurait dû fêter ses 40 ans l’an prochain. Heureusement, les 6 clubs de quartier qui lui sont associés continuent de réunir les retraité·e·s et personnes âgées de la ville et de proposer des activités hebdomadaires. Par ailleurs, l’affaire qui a secoué l’association au point de la condamner pour des faits de harcèlement moral de la part de l’ex-directeur envers des anciennes salarié·e·s ne serait pas close. Telle une secousse sismique, elle aura des répliques. 

L’OHRPA n’a pas toujours été une association et dans d’autres villes, les loisirs des personnes âgées sont coordonnés par le CCAS et la ville ou par les maisons des habitant·e·s ou encore par les centres socio-culturels… Il nous paraît donc urgent de convoquer des Assises des retraité·e·s et personnes âgées pour sortir par le haut de cette crise et faire émerger une nouvelle forme de coordination et d’animation s’appuyant éventuellement sur les 6 clubs de quartier. A l’issue de ces assises, une possible dissolution de l’association ne doit pas être écartée.

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Presse tribune magazine municipal

Énergie : des responsabilités à assumer par tous !

Dans son rapport 2022, le Laboratoire sur les inégalités mondiales souligne que 10 % des plus fortunés sont responsables de 48 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre mondiales, tandis que les 50 % les plus pauvres ne sont responsables que de 12 % au total.

Plus localement, dans une enquête de décembre 2022 sur les passoires thermiques dans la métropole nantaise, Médiacités révèle que c’est dans les quartiers les plus aisés de Nantes que l’on consomme le plus d’énergie (plus de 6 MWh par an et par habitant contre 4,6 MWh en moyenne par habitant à Nantes).

D’après le projet de recherche Précarité Énergétique, Pollution et Santé des Individus, cela s’explique par une pièce à vivre chauffée à 22°C contre 14°C pour les moins aisés et par des logements mal isolés.

La hausse des prix de l’énergie ne loge donc pas tout le monde à la même enseigne. Les ménages les plus modestes réduisent leur consommation par nécessité et pour un effet assez minime sur le climat car ils chauffaient déjà peu tandis que les ménages les plus aisés peuvent agir (chauffer à 19°C max et isoler leurs logements) mais le font peu car ils n’y sont pas contraints. Nous invitons d’ailleurs les herblinois.ses à consulter les aides via www.alisee.espace-france-renov.fr

L’efficacité énergétique des bâtiments doit être LA priorité pour permettre à toutes et tous de se loger confortablement et de lutter contre le dérèglement climatique.

C’est pour cette raison que notre groupe demande sans relâche des investissements conséquents dans les équipements publics pour alléger la facture énergétique de la ville et améliorer le confort d’été. Nous interrogeons aussi la pertinence de faire du neuf et soutenons la reconstruction afin de garder des espaces et viser la sobriété foncière.

Le cabinet Carbone 4 estime que 75 % de l’effort doit être porté par l’État, les collectivités et les entreprises, et 25 % par les individus eux-mêmes.

En 2023, nous ferons notre part et nous savons pouvoir compter sur vous !

Nous souhaitons à toutes et tous nos meilleurs vœux de sobriété heureuse ! Bloavezh mat !

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Presse tribune web

Une naissance = un arbre : bonne idée ou greenwashing ?

Rare sont les mouvements ou élu.e.s politiques qui ne se désignent pas aujourd’hui « écologistes ». Et les solutions les plus simples médiatiquement, qui dépolitisent la question écologique, sont mises en avant.

Ainsi planter des arbres est devenu une activité en vogue dans les mairies. La nôtre le met en œuvre au bout de 2 ans avec l’idée d’une naissance = un arbre.

A première vue, l’intention est louable. Les bénéfices des arbres sont multiples : lutte contre la pollution atmosphérique, l’accumulation de chaleur en ville, la restauration des sols dégradés et la prévention des sécheresses et des inondations, stockage de CO2 et dimension pédagogique en reconnectant les gens à la nature. Mais une telle démarche quantitative (6000 arbres plantés d’ici 4 ans) peut vite relever de l’écologie d’apparat. Car, il ne suffit pas de planter de jeunes arbres pour métamorphoser des espaces urbains émissifs et saturés en puits de carbone luxuriant et ombragés. Ainsi, si leur nombre est un facteur important, le choix des espèces, la maturité des arbres et leur santé ainsi que leurs interactions avec le sol le sont également. Nous serons très vigilant.es à ce sujet.

Planter un arbre ne doit pas devenir une caution verte.

Enfin, il faut avant tout lutter contre les origines de la chaleur : trouver un autre revêtement pour les chaussées, supprimer la climatisation excessive de certains bâtiments aux couleurs foncées en les transformant en bâtiments blancs ou en végétalisant leurs façades et toits…. Et surtout arrêter de bétonner. Quant au CO2, il faut réduire drastiquement la voiture en ville en favorisant les transports en commun et les déplacements à pied ou à vélo.

Face au péril écologique, mettre en œuvre une politique écologique nécessite de véritables engagements de rupture décidés avec l’ensemble des habitant.e.s à travers une information scientifique de la réalité de la crise écologique et des choix préconisés.

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Presse tribune magazine municipal tribune web

Décroissance choisie ou décroissance forcée

Décidons ensemble une décroissance organisée et partagée.

En 2022, les Français consomment une énergie provenant à 46 % d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), 40 % de nucléaire et 14 % d’énergies renouvelables.

Cette dépendance aux énergies fossiles est catastrophique du point de vue climatique. Malgré les engagements pris lors de la COP21, la France a déjà été condamnée 2 fois pour “inaction climatique”. Avec la guerre en Ukraine, les prix de ces ressources ont augmenté, provoquant une crise de l’énergie.

Le nucléaire, miroir aux alouettes de l’indépendance énergétique française, est bien loin d’être écologique et durable. Dépendant de l’uranium (non renouvelable produit au Niger par ex), ses déchets restent dangereux des milliers d’années une fois stockés (faute de traitement ou de recyclage, n’en déplaise au lobby nucléo-industriel). Sans parler de la menace d’un accident ou d’une attaque…

Il reste donc le “renouvelable” comme le photovoltaïque ou l’éolien. Si ces énergies sont les plus “propres” et à développer pour réduire nos émissions, elles nécessitent l’emploi de grande quantité de ressources non renouvelables dont l’extractivisme est catastrophique écologiquement et socialement (aluminium, cuivre, acier, béton…).

Ainsi, il n’existe pas de solution magique pour maintenir le mode de vie que nous avons connu ces dernières décennies. La seule solution pour envisager l’avenir, c’est de consommer moins.

Cette décroissance, nous la souhaitons organisée démocratiquement et égalitaire. Ce n’est pas celle imposée d’en haut par une minorité qui continuerait à vivre dans l’abondance des émissions de GES.

Réduire la place de la voiture, l’éclairage public et les panneaux lumineux, isoler les bâtiments… La situation ne permet plus de tergiverser. Seuls des choix courageux permettront à toutes et tous de passer des hivers au chaud et des étés au frais.

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tribune magazine municipal

2022/2023 : une rentrée mobilisée !

“Des pays les plus pauvres aux pays les plus riches, l’Éducation est la clé du progrès dans toute société”, Nelson Mandela.

Le 28 juin dernier le ministère de l’Éducation Nationale a refusé d’attribuer le statut de REP+ à l’école Mandela à Saint-Herblain.

Pourtant elle avait elle-même “concédé qu’il serait nécessaire d’octroyer des moyens supplémentaires à l’école du Sillon-de-Bretagne” en raison du contexte social des familles de l’école. Le motif du refus : une refonte de la carte de l’éducation prioritaire qui serait engagée dans des délais encore non fixés. C’est inacceptable ! L’avenir des enfants se construit aujourd’hui et pas dans des délais différés ! Il s’agit pourtant seulement de rattacher administrativement cette école à un collège REP+, comme cela c’est déjà fait pour les écoles La Bottière et Urbain Le Verrier à Nantes. Pourquoi cela n’est-il  pas possible pour l’école Mandela ?

Parce que c’est la poursuite de la politique de destruction de l’Éducation Nationale orchestrée pendant 5 ans par Emmanuel Macron et son ex-ministre de l’Éducation, Jean Michel Blanquer, entraînant un manque criant d’enseignant.e.s.

Pour autant, il faut saluer la mobilisation exemplaire du collectif en lutte composé des parents d’élèves, des enseignant.e.s, des personnels de l’Éducation de l’école, des syndicats et des élu.e.s. Car même s’il n’a pas obtenu ce qu’il réclamait, une brèche s’est ouverte. 

Nous appelons donc chaque membre du collectif à poursuivre l’année prochaine cette lutte jusqu’à l’obtention du classement légitime de l’école en REP+.

 Elles et ils peuvent compter sur notre soutien.

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Presse tribune web

Nous devons soutenir davantage les quartiers de Bellevue et du Sillon

Nous élu-e-s du Groupe Saint-Herblain En Commun voulons attirer l’attention sur Bellevue et le Sillon de Bretagne. Ils nécessitent une attention particulière. Des habitantes et habitants de ces quartiers, des professionnels aussi, sont confrontés à des difficultés dans leur quotidien qui doivent nous interroger sur le soutien à apporter.

Bellevue, comme le Sillon, bénéficient d’un centre socioculturel qui propose des activités avec et pour les habitant-e-s. Certains professionnels de ces centres sont en situation de souffrance au travail avec des situations alarmantes relayées par des représentants du personnel alertent. La mairie doit apporter des réponses. 

Il nous semble également nécessaire d’accompagner davantage les habitant-e-s qui s’investissent bénévolement pour décider et soutenir les actions à mener. C’est dans la discussion que nous trouverons des solutions loin des mises à l’écart ou des coups de mentons.

Les réponses sont d’abord sociales et éducatives sans exclure des mesures judiciaires quand elles sont nécessaires. Nous pensons que les éducateurs de prévention spécialisée doivent être plus nombreux.

A ce titre, étant donné qu’il s’agit d’une compétence prioritaire du département, nous allons saisir le président du Département pour demander des moyens supplémentaires, en espérant être soutenus par les élu-e-s herblinois qui siègent au conseil départemental.

En complément, un travail de médiation doit s’intensifier pour soutenir les parents, pour accompagner les jeunes. Rappelons nous toujours que les jeunes ne sont pas d’abord un problème mais une partie de la solution.

Et, parce que nous croyons à la cohérence et à la complémentarité, nous demandons avec les enseignants et parents d’élèves de Nelson Mandela que cette école passe en dispositif REP+ pour avoir plus d’enseignant-e-s et des dédoublements de classe.

Nous resterons toujours mobilisé-e-s pour participer à des solutions durables.