Catégories
Communiqué de presse Presse

Réaction de l’association SHEC aux sollicitations pour 2026

Réunis en assemblée générale ce samedi 5 octobre, les membres de notre association Saint-Herblain en commun – Sant Ervlan a gevred souhaitent réagir aux nombreuses sollicitations concernant les prochaines élections municipales et métropolitaines prévues en 2026.
Il nous apparaît plus que jamais nécessaire dans les temps qui courent de travailler et de faire vivre l’espoir d’un monde plus juste en soutenant à Saint-Herblain un programme qui réaffirme nos valeurs autour des thématiques liées au besoin de démocratie, à l’urgence écologique et
aux solidarités.
Dans la continuité du travail engagé par nos adhérents et adhérentes et nos élus et élues depuis 4 ans notre association se lance aujourd’hui 3 objectifs en vue de 2026 :

  • Lancer un processus démocratique de désignation de nos têtes de file
  • Rencontrer l’ensemble des composantes politiques herblinoises du nouveau front populaire
  • Coécrire les grandes lignes de notre prochain programme municipal en commun avec le plus grand nombre d’habitants et habitantes de notre commune

Afin de parvenir à ces objectifs, nous donnons rendez-vous début novembre à l’ensemble de nos adhérents et sympathisants pour une grande réunion de travail et ainsi poser ensemble la première pierre de notre rassemblement de la gauche et des écologistes à Saint-Herblain.

L’association Saint-Herblain en Commun

Catégories
Communiqué de presse Presse

Méthaniseur des Bords de Loire : nos observations

Le conseil municipal n’ayant pas lieu dans la période de l’enquête publique, les oppositions ne seront pas saisies pour formuler un avis.

Les élu.es de Saint-Herblain en Commun, attaché.es aux biens communs, à l’écologie et à l’accès équitable de toutes et tous à l’énergie se sentent éminemment concerné.es par un projet de ce type sur la commune.

C’est dans ce cadre que nous avons pris connaissance du dossier lourd et complexe, tout en regrettant que la préfecture n’ait pas (à ce jour) accéder à notre demande de prolongation (et celle d’autres citoyen.nes) de l’enquête publique.

Nous dénonçons le fait que les habitant.es n’ont été informé.e.s seulement que depuis 4 mois alors que ce projet a débuté il y a au moins 3 ans comme l’indique les premières attestations d’accord sur la fourniture de digestat des agriculteurs signées pour les premières en 2020.

Comment s’étonner donc des nombreuses critiques venant de citoyen.ne.s qui ont l’impression encore une fois d’être interrogé.e.s au dernier moment uniquement pour la forme. Il est temps que la démocratie soit réellement participative c’est à dire qu’elle associe les citoyen.ne.s dans les décisions.

La question écologique (pollution, effondrement de la biodiversité, appauvrissement des sols…) et climatique nous obligent à changer de système économique et social et donc notre consommation énergétique. Car nous aurons toujours besoin d’énergie. Cela implique la recherche d’une production énergétique la moins impactante écologiquement. En effet, aucune production d’énergie hormis animale ou humaine ne produit pas de pollution ou d’émission de gaz à effet de serre.

Si la méthanisation apparaît comme une des alternatives possibles en donnant la possibilité de :

  • Transformer localement de la matière organique (fumier, lisier, résidus de céréales,déchets organiques…) pour produire de l’énergie renouvelable, comparée aux techniques actuelles de gestion des déchets et des effluents d’élevage, la méthanisation émet moins de gaz à effet de serre ;
  • Potentiellement donner un avenir à un terrain qui ne peut recevoir des cultures du fait de son usage antérieur ;
  • Impliquer différentes parties prenantes dans un projet de territoire à travers une gouvernance partagée (entre collectivités, habitant.es, industriels, agriculteurs, associations de protection de l’environnement).

Comme on le voit dans ce dossier ce n’est pas exactement ce qui se passe. La production de biogaz produit aussi des nuisances environnementales, écologiques et d’émissions de gaz à effet de serre à travers :

  • L’accroissement du trafic des poids lourds
  • Les risques de nuisances olfactives
  • Les risques de pollution des eaux
  • La question des digestats.

Si ces digestats sont présentés comme une alternative aux intrants chimiques (engrais de synthèse), ils ne sont pour autant pas inoffensifs pour le sol et sa biodiversité.

La question du site et de sa situation

Le site a été choisi en raison de sa proximité avec le gisement de déchets qui doivent être valorisés et notamment les biodéchets générés par Nantes Métropole. Compte tenu de l’obligation réglementaire de tri à la source pour tous d’ici 2024, CBBDL a été développé pour mettre à la disposition du territoire un outil de valorisation de ces biodéchets tout en limitant le recours au transport dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Il s’agit aussi de réhabiliter une friche industrielle plutôt que d’artificialiser à nouveau des surfaces naturelles ou agricoles.

Pour autant se posent les questions :

  • de l’emplacement en zone inondable, que la montée des eaux, en raison du réchauffement climatique, rend plus problématique. Le bureau de la Commission locale de l’eau du Sage (schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux) de l’Estuaire a émis, en toute logique, un avis défavorable notamment au regard de l’implantation de l’usine dans une zone inondable ;
  • de la distance entre le méthaniseur et les parcelles concernées par le plan d’épandage des digestats non négligeable (plus de 15 km). C’est pourquoi le bureau de la CLE du SAGE Vilaine demande pour cela uneréflexion plus globale sur la pertinence du projet.

Enfin, les substrats organiques valorisés sur les installations CBBDL viendront de la région administrative dite des Pays de la Loire et des départements limitrophes d’Ille-et-Vilaine(35) et du Morbihan (56). Des apports organiques en provenance d’autres régions du territoire national seront également possibles (dans la limite de 10 % du tonnage annuel réceptionné).

On est donc loin du substrat produit localement. Et donc de la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre émis par le transport. Enfin cela risque avant tout de privilégier l’agrobusiness c’est à dire les gros exploitants ou les grosses structures agro-alimentaires auxquels seront achetés les intrants de ce méthaniseur.

Conclusion :

Nous, élu.e.s SHEC, demandons qu’un avis défavorable soit formulé à l’encontre de ce projet car :

  • D’une part il ne répond pas, selon nous, aux besoins de la collectivité du fait que ce ne seront pas les biodéchets produits, à domicile, par les habitant.es de Nantes Métropole,qui constitueront la « ration » du méthaniseur. Et qu’une part importante viendra de l’extérieur même du département. Nous sommes convaincu.es que les déchets produits par les particuliers, pour la partie organique, ne doivent plus être incinérés (ni enfouis) et qu’ils doivent retourner à la terre. Aussi, puisque l’unité de déconditionnement prévue n’a pas vocation à trier ces volumes (évalués par Nantes Métropole à 130 000 tonnes par an), c’est donc vers une autre approche qu’il faut se tourner. Apport volontaire ? Quelle évaluation de l’expérimentation des quartiers nord de Nantes ?
  • D’autre part la production d’énergies doit, pour nous, être gérée par la collectivité, c’est à dire dans le cadre public et non laissée à des industriels privés.
  • Enfin l’incinération et la méthanisation contribuent de manière viscérale à nous exempter de choisir au moment de l’acte de consommation. Il ne faut pas non plus que, devenant une filière industrielle, la méthanisation provoque le maintien, voire l’augmentation de la production de déchets.

Il est nécessaire selon nous, avant d’implanter de nouvelles technologies destinées à produire de l’énergie, présentées comme allant de soi au nom du progrès, de mettre en œuvre une réflexion collective et préalable sur l’énergie dont nous avons ou aurons besoin et les conditions acceptables de sa production.

Ceci implique :

  • Un questionnement collectif et démocratique quant à nos besoins énergétiques
  • Une réduction significative de la consommation énergétique
  • Une réduction significative de nos productions de déchets
Catégories
Communiqué de presse Presse

Saint-Herblain en Commun reverse ses indemnités d’élus aux caisses de grève

L’intersyndicale formée contre la réforme des retraites organise une 5ème journée de mobilisation pour mettre la France à l’arrêt.

Depuis le début du mouvement, nous, élu.e.s du groupe Saint-Herblain en Commun, appelons à la mobilisation générale.

Nous avons demandé à Bertrand Affilé, maire de Saint-Herblain, de fermer quelques heures les services municipaux afin de permettre aux agents qui le souhaitent de participer librement et égalitairement aux manifestations contre la réforme, sans perte de salaire.

Il s’y est clairement opposé, invoquant l’illégalité de cette position.

Afin de poursuivre, dans les actes, notre soutien aux agents grévistes de la mairie, nous nous engageons à reverser le montant de nos indemnités de conseillers municipaux du mois de mars aux caisses de grèves.

Nous espérons que cette action de solidarité participera – à son échelle – à une mobilisation totale dans les entreprises et les services ne mettant pas en péril imminent la santé et la sécurité d’autrui.

Rendez-vous mardi, dans la rue pour faire reculer l’Etat sur cette réforme injuste, brutale et injustifiée !

Catégories
Communiqué de presse Presse

Prenons des mesures de solidarité envers le mouvement social

Nous, élu.es de Saint-Herblain en Commun, appelons Bertrand Affilé, maire de Saint-Herblain, que nous savons opposé à la réforme des retraites du gouvernement Macron, à prendre des mesures de solidarité envers le mouvement social comme le font de nombreux et nombreuses maires dont Anne Hidalgo à Paris.
Nous lui demandons de fermer quelques heures les services municipaux afin de permettre aux agents qui le souhaitent de participer librement et égalitairement à la manifestation du 31 janvier, et aux suivantes, sans perte de salaire.

Catégories
Communiqué de presse Presse

Roms près d’Atlantis : encore une expulsion de trop !


Notre groupe d’élu·e·s et l’association Saint-Herblain en Commun avons appris que les Roms installés depuis 2 ans sur le terrain jouxtant Tipiak allaient être expulsés cette semaine. Aucune autre solution ne leur est proposée pour le moment.

Nous sommes d’autant plus choqués que cela met à mal tout le travail fait par les bénévoles de Sol’Rom, les salarié·e·s des CEMEA, de l’association Saint-Benoît Labre (ASBL) et des PEP 44. Sur ce bidonville, il y a deux jeunes Roms en service civique, des parents qui travaillent et des enfants qui sont scolarisés.

Ils ont écrit un courrier au maire de Saint-Herblain pour lui demander d’intervenir auprès du propriétaire (privé) afin de reculer un peu (3 mois) leur départ du terrain. Cela leur permettrait de chercher un autre lieu et de poursuivre la scolarisation des enfants.

Comment le maire peut-il, quelques jours auparavant, dire, dans ses vœux aux associations, que la ville est solidaire avec les populations migrantes et ne pas prêter attention à cette demande ? Cela fait 5 ans qu’il y a un projet de deux TIT (terrains d’insertion temporaire) à Saint-Herblain mais cette municipalité traîne les pieds pour la mise en œuvre alors que les financements métropolitains et européens existent.

Ce sont tous ces atermoiements qui mettent les migrants d’Europe de l’Est dans des situations de dépendance et de précarité. Nous aimerions que le maire de cette commune propose des solutions pour un autre lieu avant d’accepter cette expulsion

Catégories
Communiqué de presse Presse

L’OHRPA a-t-il de l’avenir ? 

Les différents échanges lors du conseil municipal du 12 décembre 2022 sur le versement d’une subvention complémentaire à l’OHRPA (Office Herblinois des Retraités et Personnes Agées) ne nous ont pas rassuré·e·s.

Oui, le groupe Saint-Herblain en Commun a voté contre la subvention complémentaire de 147 500 € qui viendra s’ajouter à celle de 270 000 € votée à l’unanimité en début d’année. En effet, cette subvention servira à couvrir les indemnités que l’OHRPA a été condamné à verser pour des faits de harcèlement du directeur à l’égard de certaines salariées. 

Nous aurions aimé que les instances dirigeantes de l’OHRPA qui sont toujours dans le déni, prennent préalablement conscience de la gravité des faits à l’origine de la condamnation et se dotent de moyens de prévention contre le harcèlement. Pour nous, aucune nouvelle subvention ne peut être accordée sans un état des lieux précis et transparent. En outre, parce qu’il s’agit d’argent public, la ville ne peut, dans ces circonstances, verser de subvention complémentaire en se rendant complaisante sur des faits de harcèlement.

Le maire reconnaît qu’il faut un nouveau projet avec une gouvernance plus ouverte et lucide. Pour des faits dénoncés depuis septembre 2016, et un jugement daté du 25 mai 2022, pourquoi attendre 2023 pour ce “nouveau projet avec une gouvernance plus ouverte” ? 

Notre groupe d’élu·e·s est convaincu que cela ne suffira pas à remettre sur pieds cette association qui aurait dû fêter ses 40 ans l’an prochain. Heureusement, les 6 clubs de quartier qui lui sont associés continuent de réunir les retraité·e·s et personnes âgées de la ville et de proposer des activités hebdomadaires. Par ailleurs, l’affaire qui a secoué l’association au point de la condamner pour des faits de harcèlement moral de la part de l’ex-directeur envers des anciennes salarié·e·s ne serait pas close. Telle une secousse sismique, elle aura des répliques. 

L’OHRPA n’a pas toujours été une association et dans d’autres villes, les loisirs des personnes âgées sont coordonnés par le CCAS et la ville ou par les maisons des habitant·e·s ou encore par les centres socio-culturels… Il nous paraît donc urgent de convoquer des Assises des retraité·e·s et personnes âgées pour sortir par le haut de cette crise et faire émerger une nouvelle forme de coordination et d’animation s’appuyant éventuellement sur les 6 clubs de quartier. A l’issue de ces assises, une possible dissolution de l’association ne doit pas être écartée.

Catégories
Communiqué de presse Presse

Refus du REP+ : l’éducation nationale sacrifie l’avenir des élèves de Mandela sur l’autel des économies budgétaires

Nous, élu.e.s de Saint-Herblain En Commun, dénonçons la décision de l’Education Nationale de ne pas attribuer le statut de REP+ à l’école Mandela à Saint-Herblain.


Pourtant, même les deux chefs de service à la division de l’enseignement scolaire, qui ont reçu la délégation de l’école, « ont concédé qu’il serait nécessaire d’octroyer des moyens supplémentaires à l’école du Sillon-de-Bretagne » en raison du contexte social des familles et enfants de l’école. Le motif du refus par l’Education Nationale, à savoir une refonte de la carte de l’éducation prioritaire qui serait engagée dans des délais non encore fixés, est inacceptable. L’avenir des enfants se construit aujourd’hui et pas dans des délais différés.


La nomination récente de Pap Ndiaye à la tête du ministère de l’éducation aurait pu laisser place à l’espoir, mais ce n’est qu’un coup médiatique. Aussi cette décision n’est pas une surprise. Elle est le résultat d’une politique de destruction de l’Education Nationale orchestrée pendant 5 ans par Emmanuel Macron et son ancien ministre de l’Education Nationale, Jean Michel Blanquer, et qui semble, à l’image de cette décision, se poursuivre.
Pour autant, comme nous l’avons dit lors de prises de parole en soutien aux parents, aux enseignant.e.s et à l’ensemble des personnels de l’Education de l’école, en reprenant une citation de Bertold Bretch : «Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ».


Ainsi, même si le collectif en lutte n’a pas obtenu ce qu’il réclamait, une brèche s’est déjà produite, même si elle est très insuffisante. Et ceci seulement grâce à la mobilisation méritoire du collectif.
Nous ne pouvons donc qu’appeler les parents, les enseignant.e.s et l’ensemble des personnels de l’Éducation de l’école à poursuivre l’année prochaine cette lutte afin d’obtenir le classement légitime de l’école en REP+.


Elles et ils peuvent compter sur notre soutien.

Catégories
Communiqué de presse Presse

Mairie de Saint-Herblain : entraver le droit de grève ne résout pas les crises !

Les conseillères et conseillers municipaux du groupe Saint-Herblain en Commun sont déjà intervenus le 4 mars dernier afin de demander solennellement à la majorité municipale de restaurer un climat apaisé pour que le dialogue social puisse se poursuivre.

Force est de constater que la situation s’est aggravée puisque la majorité municipale a décidé d’entraver le droit de grève. Cette majorité qui s’affirme “solidaire”, pratique vis-à-vis de ses employé.e.s, et en particulier les plus précaires, des méthodes antisociales : la ville comptabilise désormais une journée de grève pour un débrayage. Il y a donc fort à parier que le nombre de jours de grève diminue fortement. 

Cela peut apparaître comme une bonne nouvelle pour les parents qui subissent depuis des mois les fermetures à répétition des cantines scolaires, en raison du conflit social mais aussi par manque de personnel. Pour autant, cela ne résout en rien les causes de la crise sociale qui existe chez les agent.e.s de la mairie, et en particulier au service éducation : la précarité des emplois, les sous-effectifs, les conditions de travail et les rémunérations. Ainsi, ces agent.e.s qui ne se sentent ni reconnu.e.s dans leur travail, ni écouté.e.s dans leurs revendications, risquent de se démotiver. Or, l’engagement de ces personnes pour accueillir nos enfants est essentiel. 

Il ne faudrait donc pas que ce recours déloyal soit préjudiciable au service public, et pénalise – au-delà du personnel – les enfants herblinois.

Les élu.e.s du groupe Saint-Herblain en Commun invitent à l’apaisement et demandent donc une nouvelle fois à la majorité municipale de créer les conditions d’un dialogue social constructif et profitable à toutes et tous : les agents et agentes de la ville, mais aussi les usagers et usagères, et en particulier les enfants et leurs parents.

Catégories
Communiqué de presse Presse

Il faut rétablir le dialogue social à Saint-Herblain

Depuis plusieurs mois, le dialogue social avec les instances paritaires est insuffisant et nous constatons la rupture franche cette semaine, en marge des mouvements de grèves.

En amont du dernier conseil municipal, la Ville n’avait pas organisé de comité technique (instance de concertation chargée de donner son avis sur les questions et projets de textes relatifs à l’organisation et au fonctionnement des services, les questions relatives aux effectifs, aux emplois et aux compétences et les projets de statuts particuliers). Nous avions questionné la majorité sur les raisons, le Covid a été invoqué.

Les mois de janvier et février ont été éreintants pour les agents municipaux qui ont maintenu le service, autant que possible, dans des conditions très difficiles et malgré le manque de personnel. En première ligne, les agents des écoles et des cantines, qui ont fini par se mettre en grève.

Les fermetures à répétition des cantines scolaires, par manque de personnel ou en raison de préavis de grève, ont aussi entraîné une surcharge pour les parents en perpétuelle adaptation. Une pétition lancée par l’association des parents d’élèves a d’ailleurs été largement signée.

Les parents signataires restent cependant compréhensifs et solidaires du mouvement de grève au vu des raisons indiquées. Si le manque de personnel dans les cantines n’est pas propre à Saint-Herblain, la Ville doit quand même offrir des conditions de travail acceptables pour les agents.

Nous invitons donc solennellement la majorité municipale à restaurer un climat apaisé pour que le dialogue social, indispensable à notre démocratie, puisse se poursuivre.

Catégories
Communiqué de presse Presse

La liste « Verte et Solidaire » du maire de Saint-Herblain est hors-sol

Les mois passent et la question de l’écologie ou de l’avenir des terres agricoles sont relayées au second plan. La majorité semble démissionner sur les questions d’environnement.

Les silences en conseil municipal et en commissions à ce sujet en disent long sur les prétentions et ambitions de la ville en matière d’écologie et de sauvegarde du vivant. C’est une grande déception au vu de l’impact des politiques publiques locales sur notre environnement.

En février dernier par exemple, nous avions déjà alerté le conseil municipal sur l’avenir des jardins de la Coutelière, sur la nécessité de préserver la coulée verte du Drillet. Plus d’un an après la mise en vente des terrains par leurs propriétaires le dossier n’avance toujours pas. Les mairies de Saint-Herblain et Couëron avaient pourtant manifesté un grand intérêt pour se porter acquéreurs de ces terres pour un jardin collectif. Or, la commune de Saint-Herblain ne s’est toujours pas manifestée pour se porter acquéreur des parcelles sur lesquelles se trouve l’association des jardiniers ainsi que des parcelles longeant le Drillet. Face à ce manque de perspectives, les tensions montent sur le site entre les jardiniers et l’exploitant agricole voisin.

Nous devons sauvegarder les villages de l’Ouest herblinois, permettre la remise en culture des friches agricoles et préserver nos zones humides, riches en biodiversité.

Les élu-e-s et adhérents de Saint-Herblain En Commun seront présents samedi 8 janvier pour en discuter avec les habitants, dans le bourg, et détailler nos propositions.