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C’est pas l’aile ou a cuisse !

C’est ainsi que le maire avait réagi, lors du conseil municipal du 15 avril dernier, quand notre groupe a argumenté son opposition à la construction d’une cuisine centrale censée préparer jusqu’à 10 000 repas par jour pour les élèves de la ville et ceux de La Chapelle-sur-Erdre et Orvault.

Parallèlement, au déploiement de ce projet hors-sol, nous allons voter le périmètre du PEAN (Périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains).  Qu’est-ce que cela dit de la vision de la majorité ? 

Le PEAN est censé faciliter l’installation de nouveaux agriculteurs pour développer les circuits alimentaires de proximité (notamment à travers la commande publique), ce que nous appelons de nos vœux. 

Mais nourrir 10 000 jeunes chaque jour nécessite 1 à 2 tonnes de viande par jour et encore plus de légumes. Comment croire que les fermes locales – pourtant intéressées par la fourniture de restaurations collectives – pourront répondre à la commande publique avec de telles quantités ? Notre groupe alerte sur l’inévitable recours à l’agro-industrie. 

Pour “favoriser une meilleure alimentation” tel que prévu dans le projet éducatif de territoire herblinois, nous continuons de demander une restauration fabriquée dans chaque groupe scolaire, redonnant ainsi un vrai rôle aux équipes de restauration. Car c’est dans le contact avec les lieux de production de notre alimentation que s’éduquent nos goûts, le respect du vivant et des espaces naturels et agricoles.

Notre commune pourrait, au moins, faire l’expérimentation avec une école (comme c’est le cas à Romainville).

Nous invitons d’ailleurs toutes celles et ceux intéressés par des expériences de cantines à petite échelle – et pas plus cher pour les familles – à nous rejoindre pour une projection-débat en présence de l’association “Les pieds dans l’plat” qui accompagne l’installation de cantines bio et locales. Elle aura lieu samedi 25 janvier, de 9h30 à 12h, au au Carré des Services.

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Communiqué de presse Presse

Réaction de l’association SHEC aux sollicitations pour 2026

Réunis en assemblée générale ce samedi 5 octobre, les membres de notre association Saint-Herblain en commun – Sant Ervlan a gevred souhaitent réagir aux nombreuses sollicitations concernant les prochaines élections municipales et métropolitaines prévues en 2026.
Il nous apparaît plus que jamais nécessaire dans les temps qui courent de travailler et de faire vivre l’espoir d’un monde plus juste en soutenant à Saint-Herblain un programme qui réaffirme nos valeurs autour des thématiques liées au besoin de démocratie, à l’urgence écologique et
aux solidarités.
Dans la continuité du travail engagé par nos adhérents et adhérentes et nos élus et élues depuis 4 ans notre association se lance aujourd’hui 3 objectifs en vue de 2026 :

  • Lancer un processus démocratique de désignation de nos têtes de file
  • Rencontrer l’ensemble des composantes politiques herblinoises du nouveau front populaire
  • Coécrire les grandes lignes de notre prochain programme municipal en commun avec le plus grand nombre d’habitants et habitantes de notre commune

Afin de parvenir à ces objectifs, nous donnons rendez-vous début novembre à l’ensemble de nos adhérents et sympathisants pour une grande réunion de travail et ainsi poser ensemble la première pierre de notre rassemblement de la gauche et des écologistes à Saint-Herblain.

L’association Saint-Herblain en Commun

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La limite d’une Délégation de Service Public dans le secteur de la petite enfance

Nous savons que le secteur de la petite enfance, comme d’autres, est en crise mais cela ne peut pas tout excuser. Taux d’occupation à 40 %, abandon des repas préparés sur place, plages horaires réduite… sans parler des sévères critiques adressées par la PMI (défaut d’encadrement, manque de jeux à disposition des enfants, entretien et hygiène insuffisant). Le dernier rapport d’activité du délégataire de service public Babilou pour la crèche de la Pelousière est salé, poussant la mairie à mettre en place des pénalités.

Malgré ses difficultés de recrutement et de gestion, l’entreprise Babilou a présenté de nouveau sa candidature lors de la consultation du renouvellement de marché pour la période 2025-2029. Sur le papier, l’entreprise a, une fois encore, rendu l’offre “la mieux disante”.

C’est donc en connaissance de cause, que la majorité du conseil municipal du 7 octobre 2024 validera son renouvellement de la délégation de service public de la crèche quartier de la Pelousière à l’opérateur privé Babilou.

Il ne nous reste plus qu’à exiger une reprise en main de la part du délégataire pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la délégation de service public, sans quoi la commune appliquera des pénalités. Mais ce que nous voulons pour les familles herblinoises, ce ne sont pas des pénalités, c’est du service public, de l’accueil de jeunes enfants de qualité, fiable, suffisant et en confiance.

Bien-sûr, mieux vaut « fermer des berceaux » par manque de personnel que mettre en danger les jeunes enfants comme les enquêtes récentes dans d’autres DSP l’ont soulevé mais on arrive au bout d’une logique « économique », qui ne tient plus vraiment (le coût du berceau chez Babilou pouvant atteindre un montant très proche du niveau du public).

Nous le répétons depuis le début du mandat, il faut ouvrir au moins 2 crèches publiques rapidement pour répondre aux besoins des familles sans subir les défauts de gestion d’une entreprise délégataire à but lucratif.

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Qu’est-ce qui fait nature en ville ? 

La prochaine thématique abordée par l’Observatoire Citoyen des Politiques Publiques (OCPP) sera “La nature en ville”. Pour nous, l’approche ne doit pas être géographique, ni même foncière mais sociale.
A Saint-Herblain, ville et nature n’ont jamais cessé d’être liées. Pourtant si l’objectif devient esthétique et récréatif, cela procurera du plaisir aux citadins mais ne répondra pas forcément aux besoins des écosystèmes et au développement de la biodiversité.
Dans un environnement urbain stressant, quels doivent être les liens entre environnement et aménagement ? Comment cela peut-il améliorer les conditions de vie ?
Nous l’avons déjà porté de nombreuses fois, en défendant les trames vertes et bleues, en exigeant l’extinction des lumières la nuit, en appelant à planter des arbres fruitiers dans l’espace public ou encore en demandant au maire un arrêté “ville sans pesticides” : la biodiversité, faune et flore, est garante de notre survie.
Jadis terre agricole, Saint-Herblain ne nourrit plus, ou presque. Comment penser un modèle qui remette au cœur des quartiers, la nature et la culture pour nourrir les âmes et les corps, pour tisser le lien entre les habitants et avec celles et ceux qui les nourrissent ? En plus du nombre de jardins familiaux à accroître, pourquoi ne pas multiplier les expérimentations, à petite échelle, avec l’expérience des anciens et la soif de savoir des plus jeunes, pour réapprendre, pratiquer et mettre en commun le fruit de cet apprentissage collectif ?
Dans les écoles, les carrés potagers fleurissent, c’est un très bon début. Les équipes pédagogiques sont essentielles pour partager et transmettre ces savoirs, y compris pour apprendre à bien se nourrir, avec des fruits et des légumes de qualité. Mais à la fin, qui les mange ? Pour aller au bout, pourquoi ne pas célébrer les récoltes et déguster, ensemble, les courgettes, fraises, ou autres productions ?
Nous le redisons comme nous l’avons fait au dernier conseil municipal : avant d’évaluer une politique publique, il est urgent de se questionner sur les besoins et attentes des habitantes et habitants.

Bonne rentrée à toutes et à tous !

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Jusqu’où faut-il aller pour défendre nos services publics ?


Jeudi soir 16 mai 2024, le thème de Place Publique était “Actions radicales : la politique autrement ?”. Il n’y avait pas foule à la Maison des Arts et pourtant les intervenantes et les intervenants ont redonné à la radicalité le sens qu’elle a perdu tellement celle-ci est maltraitée par le pouvoir en place.

Ils ont, notamment, rappelé que parfois les militantes et militants ne peuvent pas faire autrement que d’utiliser la désobéissance civile pour être entendus. En effet, face à des institutions qui poursuivent leur agenda en dépit des urgences sociales et climatiques, il n’y a  souvent pas d’autres choix que la rupture avec les modes de mobilisation habituels. Nous ne parlons bien évidemment pas d’actions violentes, de dégradation ou d’actions à l’encontre des personnes, mais bien de mobilisations radicales.

Blocage, interruption d’’évènement, occupation de l’espace public, débrayage ou grève à durée indéterminée… Sur notre commune, ne serait-il pas l’heure d’expérimenter cette radicalité ?

A l’école Mandela par exemple, qui n’a toujours pas les moyens adaptés aux difficultés rencontrées par nombre d’enfants scolarisées dans cette école, malgré des actions en nombre : lettres aux ministres et aux recteurs, mobilisation et de grèves des parents et des enseignants, avec le soutien des élus, rencontre avec le cabinet du ministre…

Ou à la Poste de Preux, que la direction souhaite fermer définitivement depuis l’incendie de 2023, malgré une pétition de plus de 2000 signatures et une première mobilisation citoyenne.

Sans oublier l’hôpital Laennec qui va passer de 526 lits en 2024 à 202 en 2027 – malgré la population croissante et vieillissante – et dont le site n’est toujours pas accessible en chronobus !

« Les services publics, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas ». Écoles, commissariat, poste, train, hôpital… Jusqu’où faut-il aller pour préserver ces services publics sur la sellette ? Le mépris des institutions pour les citoyennes et les citoyens entraîne à penser collectivement et à mettre en œuvre massivement des actions radicales sans détérioration mais avec détermination !

 Bel été,

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Maintenons le Terrain d’insertion temporaire (TIT) pour les Roms à Saint-Herblain !

Les travaux du terrain d’insertion temporaire sur le site de l’Ormelière destiné à accueillir les Roms à Saint-Herblain viennent d’être arrêtés.

Le permis accordé par le maire a été suspendu par le Conseil d’État à la demande d’associations de riverains. D’après lui, le projet comportant quinze mobil-homes, ne pourrait s’implanter dans cette zone (classée Acl4 par le plan local d’urbanisme métropolitain) destinée à accueillir des équipements d’intérêt collectif et de services publics.

Nous, élus Saint Herblain en Commun continuons de soutenir ce projet permettant d’accueillir les Roms. Nous comprenons néanmoins les riverains et les associations qui, comme nous, ont déploré la communication inexistante de la ville en amont. Nous avions alerté le maire sur la nécessité d’associer tous les riverains ainsi que les bénévoles qui interviennent déjà sur les bidonvilles et qui connaissent la réalité.

Lors de la réunion publique du 2 mars 2023, la majorité rappelait : « Il s’agit en effet, pour la ville de Saint-Herblain de contribuer à l’effort intercommunal en proposant l’installation de terrains d’insertion temporaires pour les publics migrants d’Europe de l’Est. Il s’agit de participer à la résorption des campements illicites ».

Le projet engage la ville vis-à-vis de la Métropole et de tous les autres partenaires. Les Herblinoises et Herblinois animés par les valeurs d’humanité, de solidarité et du vivre ensemble sont attachés à l’aboutissement de ce projet.

Les élues et élus Saint-Herblain En Commun demandent au maire de prendre rapidement l’initiative d’une modification simplifiée du Plan Local d’Urbanisme Métropolitain, comme l’y autorise le code de l’urbanisme, afin de régulariser l’aménagement du terrain d’insertion temporaire et de sécuriser dès à présent celui du second.

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Seconde moitié du mandat : la majorité doit se montrer ambitieuse !

Fermeture de services de soins, manque de place pour la petite enfance, disette de fournitures dans les écoles, déficit de médecins traitants, galère pour avoir une place en centre de loisirs… Cette liste non exhaustive pourrait faire penser à la crise que traversent certains territoires ruraux. Pourtant, nous sommes à Saint-Herblain, près de 50 000 habitants, deuxième ville de la métropole nantaise.

Vous êtes nombreux, parents d’élèves ou futurs parents, patients, aînés, ATSEM ou enseignants, usagers des services publics comme La Poste ou la mairie annexe des Thébaudières… à assister à l’amenuisement des services publics et à vous en alarmer.    Si certains services relèvent de l’État, les Herblinoise et Herblinois n’observent pas une intense mobilisation de la ville, à commencer par le maire et son équipe. La REP pour Mandela, la Poste de Neruda… Il faut nous mobiliser !  

Pour les compétences qui lui reviennent, la majorité retarde et retarde encore les projets quand elle ne choisit pas le privé pour répondre aux besoins à sa place comme c’est le cas pour les crèches.   Ainsi, les habitantes et habitants de notre commune s’interrogent sur le devenir de l’ancien stade de l’ASPTT à la Bergerie, sur le statu-quo des espaces en friches dans le centre industriel, sur ce que deviendront les bâtiments du collège Renan après son déménagement… et partagent avec nous des suggestions.  

Pour un état des lieux à mi-mandat, le compte n’y est pas et la ville continue sa politique à la Papy. La Ville peut désormais rembourser sa dette en moins de 6 mois. Le reflet d’une bonne santé financière ? Non, hélas. C’est la traduction chiffrée d’une ville qui n’investit pas : ni pour aujourd’hui, ni pour demain.   

L’intérêt local communal justifie une mobilisation plus forte des élues et des élus sur la fin du mandat. Nous appelons et invitons le maire et son équipe à adopter une posture politique plutôt qu’une posture de gestionnaire. Il y va de l’intérêt de notre commune.   

Les Herblinoises et Herblinois valent mieux que ça.  

Belle et heureuse année 2024 à toutes et tous.

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Être ambitieux pour l’école c’est bâtir une société durable


La commune est responsable des écoles publiques et des affectations d’ATSEM, de personnels pour l’accueil des enfants, de la fourniture de matériels… L’engagement de la ville est important. Mais, des manques et des faiblesses subsistent.
Après avoir rencontré des parents, des enseignantes et enseignants et des personnels de la ville, nous précisons ici nos propositions.
Les écoles sont insuffisantes
Plusieurs écoles sont saturées. C’est le cas des écoles Condorcet et Mandela et bientôt celle de Joli Mai. Pour anticiper l’évolution croissante de la population, la municipalité doit décider sans délai, la construction d’une nouvelle école sur le nord de la commune.
Vite, des travaux dans les écoles !
Il fait très chaud de juin à octobre dans les écoles qui n’ont pas été réhabilitées ces dernières années et froid l’hiver. Nous proposons de réaliser des travaux d’isolation pour ne pas augmenter les dépenses énergétiques. Nous revenons aussi sur l’urgence de dé-bitumer les cours d’école. Pour retrouver des températures acceptables, les surfaces minérales doivent diminuer drastiquement au profit de surfaces végétales et ombragées. Nous demandons qu’il y ait un véritable « plan marshall » d’intervention dans toutes les écoles.
Les personnels travaillant dans les écoles sont insuffisants
Nous proposons à nouveau de renforcer l’équipe volante d’ATSEM pour assurer une présence effective dans chaque classe maternelle de Saint-Herblain.
Nous proposons que cette logique soit étendue aux personnels de la restauration scolaire et des accueils périscolaires pour que les enfants aient de bonnes conditions d’accueil tout au long de la journée.
Ecole Mandela en REP+
Enfin il faut continuer à se mobiliser pour que l’école Mandela retrouve son statut de REP+.
L’engagement de la commune doit être fort !

Bonne rentrée !

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Point d’étape à mi-mandat

Au moment où nous écrivons ces lignes, la plupart de nos concitoyens assistent, avec tristesse et émoi, aux violences qui ont secoué nos quartiers, notre ville et notre pays suite à la mort du jeune Nahel à Nanterre, tué à bout portant par un policier. Quel que soit le bilan, gardons à l’esprit que notre jeunesse, à Saint-Herblain et ailleurs, est en attente d’une promesse d’avenir que nous lui devons. Car être jeune en 2023 rime plus souvent avec “avenir incertain” qu’avec “confiance”. Les solutions se trouveront sans violence, ni des policiers, ni des citoyens.

La majorité se trompe de mandat en présentant le bilan du mandat précédent…

Depuis juin 2020, les réalisations présentées par la majorité résultent de projets initiés dans le précédent mandat (2014-2020). Les groupes scolaires J. Auriol et les Buzardières, les pôles sportifs “rugby” du Vigneau et “foot” de l’Orvasserie, le gymnase Renan ou encore la rénovation d’Onyx sont d’anciens projets qui se sont poursuivis pour s’achever dernièrement (pour certains, l’allongement s’explique par la crise COVID). Durant ces 3 années, cette majorité a peiné et peine encore à entrer en réelle concertation avec les habitantes et habitants. Les adjoints en charge des quartiers ont perdu tout ancrage et ne vont plus à la rencontre des citoyens et des associations.

La démocratie n’est pas au rendez-vous. La solidarité s’est affaiblie particulièrement sur les quartiers d’habitat social.

Durant ces 3 années, le réchauffement climatique s’est aggravé. Au lieu d’entreprendre massivement une végétalisation accrue des cours d’école, de crèches, de squares, on stagne encore au stade des études… C’est ainsi que, pour ces 2 dernières années, les taux de réalisation des programmes d’investissements ont été de 55 % en 2021 et 45,2 % en 2022. Et, alors que les taux étaient particulièrement bas, la ville n’a pas eu recours à l’emprunt, repoussant ainsi à plus tard les travaux pourtant nécessaires.

Durant ces 3 années, certes des moyens supplémentaires ont été votés pour les associations qui ont souffert de la pandémie, mais la majorité a baissé les subventions au COSC, au CCAS parce qu’ils avaient constitué des réserves les années précédentes. Ce qui a été donné d’une main est repris par l’autre. Notre conception de l’urgence sociale nous pousse plutôt à lutter contre le “non recours”, à repenser l’équité entre les Herblinoises et Herblinois (en demandant encore des tarifications plus sociales de l’eau, des loisirs, des énergies…), à activer des droits que le gouvernement en place ne cesse de faire régresser. 

Saint-Herblain en Commun : la preuve par l’action

Le groupe Saint-Herblain en commun, issue du collectif citoyen du même nom est une émanation d’anciens élus convaincus que les méthodes de la majorité n’étaient pas dignes de répondre aux urgences sociales et écologiques, de militant.e.s politiques de différents horizons de la gauche rassemblé.e.s autour de valeurs et d’un projet commun, d’habitantes et d’habitants souhaitant s’engager pour offrir de nouveaux possibles à Saint-Herblain.

Aux responsabilités sans être décisionnaires, nous avons mené des actions qui ont permis de faire avancer les choses à Saint-Herblain.

  • Lors de nos permanences mensuelles sur les mobilités de l’axe Cheverny-Grands Bois, sur les centres socioculturels, sur les travaux d’urgence dans les écoles, sur la nécessité de conserver l’hôpital Laënnec…
  • Par nos interventions dans la presse, dans la rue, avec les collectifs (Laënnec, Domiciles collectifs, jardin de La Coutellière, Preux/Neruda, école Mandela, les travaux et personnels municipaux dans d’autres écoles, OHRPA, le mouvement des retraites…)
  • Dans nos échanges avec les associations, les membres des ASEC

Saint-Herblain en Commun : pas de bilan sans vous

Fidèles à nos convictions de gauche et écologiste, nous avons tenu notre rôle d’opposition constructive pour questionner et faire avancer la majorité sur certains projets. Mais cette force, nous la puisons de nos rencontres. Aussi, c’est avec vous Herblinoises et Herblinois que nous voulons faire le bilan de ces 3 dernières années. Quelles sont vos satisfactions, vos déceptions et vos attentes ? Quelles propositions avez-vous à nous faire ?

A l’automne nous viendrons vers vous pour échanger, compléter l’état des lieux, discerner les manques et envisager les 3 années à venir.

Saint-Herblain en Commun vers 2026

Ces 3 années nous ont démontré que cette majorité n’était pas au niveau face aux défis auxquels nous sommes confrontés. 

Quand il faut investir massivement pour répondre aux urgences écologiques, la majorité se cache derrière toujours plus d’études et un manque de moyens en ressources humaines.

Quand il faut revitaliser la démocratie locale et faire confiance à l’expertise d’usage des habitants, elle fait traîner les applications de son observatoire citoyen ou – par frilosité – limite son « espace des projets » à des bourses de 2 000 €.

Quand il faut répondre au défi du vieillissement, elle maintient un office opaque qui a peu à voir avec une offre de loisirs sociale digne d’une ville solidaire.

Quand, dans un contexte de casse des services publics et de réforme des retraites, il faut faire front commun, elle joue les légalistes.

Pour autant, nous n’avons pas le droit de baisser les bras. Vous nous avez fait confiance pour porter les valeurs de la démocratie, de la solidarité et de l’écologie. Nous maintenons ce cap en conseil municipal, dans nos tribunes, dans nos actions de terrain.

Nous sommes plus que jamais engagés à vos côtés. Nous maintiendrons ce cap pour redonner du souffle à nos quartiers, à nos voisins, à nos jeunes.

Saint-Herblain en Commun n’est que le début d’une aventure qui se conjugue au pluriel, avec toutes celles et tous ceux qui partagent cette volonté de lutter contre toutes formes de résignation. Avec vous, l’avenir nous appartient.

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L’été, un moment pour se déplacer, autrement 

Un grand nombre d’entre nous se déplace un peu plus que d’habitude l’été, pour rejoindre un travail saisonnier, pour travailler sur un chantier éloigné, pour voyager à la journée ou pour partir en vacances.

L’été ne signifie donc pas des vacances pour tous. C’est encore plus vrai dans nos quartiers populaires ou non seulement on part moins longtemps mais également moins loin, quand on a la possibilité de partir ! De fait, les foyers les plus modestes polluent donc moins.

Camps de vacances, séjours organisés par les centres socioculturels, activités dans les parcs… les initiatives sur Saint-Herblain ne manquent pas pour permettre aux jeunes ou moins jeunes de souffler, s’oxygéner les poumons et l’esprit, s’évader quelques jours ou quelques heures. Mais nous attendons de la municipalité de Saint Herblain qu’elle facilite davantage la participation des personnes les plus modestes en jouant un peu plus la variable d’ajustement notamment financière. Le service public est le patrimoine de celles et ceux qui n’en ont pas.

Quand on peut partir, c’est l’occasion de s’interroger sur nos pratiques de déplacement, l’empreinte carbone associée et notre impact sur le climat. Voyager est une chance pour changer d’air, rencontrer d’autres réalités, d’autres hommes et femmes. Le dépaysement nous fait du bien, nous enrichit. Mais ce sentiment se trouve-t-il forcément à l’autre bout de la planète ?

Sans renoncer à partir en vacances, posons-nous la question de savoir quel voyage nous pratiquons, quels modes de déplacement nous utilisons. Est-ce que nous nous déplaçons à plusieurs quand c’est possible pour diminuer notre impact sur le climat ?

Les derniers chiffres du GIEC annoncent +4° d’ici 2060. C’est demain !  Il ne s’agit ni de se faire peur, ni de tomber dans le catastrophisme mais de regarder comment nous pouvons émettre moins de CO² et comment, dès cet été, nous pouvons voyager autrement.

Proches ou lointaines, les vacances sont aussi l’occasion de faire plus de mobilité active, à vélo ou à pied. C’est bon pour la forme et pour le climat. 

Bel été à toutes et tous.