Catégories
Presse tribune magazine municipal

L’été, un moment pour se déplacer, autrement 

Un grand nombre d’entre nous se déplace un peu plus que d’habitude l’été, pour rejoindre un travail saisonnier, pour travailler sur un chantier éloigné, pour voyager à la journée ou pour partir en vacances.

L’été ne signifie donc pas des vacances pour tous. C’est encore plus vrai dans nos quartiers populaires ou non seulement on part moins longtemps mais également moins loin, quand on a la possibilité de partir ! De fait, les foyers les plus modestes polluent donc moins.

Camps de vacances, séjours organisés par les centres socioculturels, activités dans les parcs… les initiatives sur Saint-Herblain ne manquent pas pour permettre aux jeunes ou moins jeunes de souffler, s’oxygéner les poumons et l’esprit, s’évader quelques jours ou quelques heures. Mais nous attendons de la municipalité de Saint Herblain qu’elle facilite davantage la participation des personnes les plus modestes en jouant un peu plus la variable d’ajustement notamment financière. Le service public est le patrimoine de celles et ceux qui n’en ont pas.

Quand on peut partir, c’est l’occasion de s’interroger sur nos pratiques de déplacement, l’empreinte carbone associée et notre impact sur le climat. Voyager est une chance pour changer d’air, rencontrer d’autres réalités, d’autres hommes et femmes. Le dépaysement nous fait du bien, nous enrichit. Mais ce sentiment se trouve-t-il forcément à l’autre bout de la planète ?

Sans renoncer à partir en vacances, posons-nous la question de savoir quel voyage nous pratiquons, quels modes de déplacement nous utilisons. Est-ce que nous nous déplaçons à plusieurs quand c’est possible pour diminuer notre impact sur le climat ?

Les derniers chiffres du GIEC annoncent +4° d’ici 2060. C’est demain !  Il ne s’agit ni de se faire peur, ni de tomber dans le catastrophisme mais de regarder comment nous pouvons émettre moins de CO² et comment, dès cet été, nous pouvons voyager autrement.

Proches ou lointaines, les vacances sont aussi l’occasion de faire plus de mobilité active, à vélo ou à pied. C’est bon pour la forme et pour le climat. 

Bel été à toutes et tous.

Catégories
Communiqué de presse Presse

Méthaniseur des Bords de Loire : nos observations

Le conseil municipal n’ayant pas lieu dans la période de l’enquête publique, les oppositions ne seront pas saisies pour formuler un avis.

Les élu.es de Saint-Herblain en Commun, attaché.es aux biens communs, à l’écologie et à l’accès équitable de toutes et tous à l’énergie se sentent éminemment concerné.es par un projet de ce type sur la commune.

C’est dans ce cadre que nous avons pris connaissance du dossier lourd et complexe, tout en regrettant que la préfecture n’ait pas (à ce jour) accéder à notre demande de prolongation (et celle d’autres citoyen.nes) de l’enquête publique.

Nous dénonçons le fait que les habitant.es n’ont été informé.e.s seulement que depuis 4 mois alors que ce projet a débuté il y a au moins 3 ans comme l’indique les premières attestations d’accord sur la fourniture de digestat des agriculteurs signées pour les premières en 2020.

Comment s’étonner donc des nombreuses critiques venant de citoyen.ne.s qui ont l’impression encore une fois d’être interrogé.e.s au dernier moment uniquement pour la forme. Il est temps que la démocratie soit réellement participative c’est à dire qu’elle associe les citoyen.ne.s dans les décisions.

La question écologique (pollution, effondrement de la biodiversité, appauvrissement des sols…) et climatique nous obligent à changer de système économique et social et donc notre consommation énergétique. Car nous aurons toujours besoin d’énergie. Cela implique la recherche d’une production énergétique la moins impactante écologiquement. En effet, aucune production d’énergie hormis animale ou humaine ne produit pas de pollution ou d’émission de gaz à effet de serre.

Si la méthanisation apparaît comme une des alternatives possibles en donnant la possibilité de :

  • Transformer localement de la matière organique (fumier, lisier, résidus de céréales,déchets organiques…) pour produire de l’énergie renouvelable, comparée aux techniques actuelles de gestion des déchets et des effluents d’élevage, la méthanisation émet moins de gaz à effet de serre ;
  • Potentiellement donner un avenir à un terrain qui ne peut recevoir des cultures du fait de son usage antérieur ;
  • Impliquer différentes parties prenantes dans un projet de territoire à travers une gouvernance partagée (entre collectivités, habitant.es, industriels, agriculteurs, associations de protection de l’environnement).

Comme on le voit dans ce dossier ce n’est pas exactement ce qui se passe. La production de biogaz produit aussi des nuisances environnementales, écologiques et d’émissions de gaz à effet de serre à travers :

  • L’accroissement du trafic des poids lourds
  • Les risques de nuisances olfactives
  • Les risques de pollution des eaux
  • La question des digestats.

Si ces digestats sont présentés comme une alternative aux intrants chimiques (engrais de synthèse), ils ne sont pour autant pas inoffensifs pour le sol et sa biodiversité.

La question du site et de sa situation

Le site a été choisi en raison de sa proximité avec le gisement de déchets qui doivent être valorisés et notamment les biodéchets générés par Nantes Métropole. Compte tenu de l’obligation réglementaire de tri à la source pour tous d’ici 2024, CBBDL a été développé pour mettre à la disposition du territoire un outil de valorisation de ces biodéchets tout en limitant le recours au transport dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Il s’agit aussi de réhabiliter une friche industrielle plutôt que d’artificialiser à nouveau des surfaces naturelles ou agricoles.

Pour autant se posent les questions :

  • de l’emplacement en zone inondable, que la montée des eaux, en raison du réchauffement climatique, rend plus problématique. Le bureau de la Commission locale de l’eau du Sage (schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux) de l’Estuaire a émis, en toute logique, un avis défavorable notamment au regard de l’implantation de l’usine dans une zone inondable ;
  • de la distance entre le méthaniseur et les parcelles concernées par le plan d’épandage des digestats non négligeable (plus de 15 km). C’est pourquoi le bureau de la CLE du SAGE Vilaine demande pour cela uneréflexion plus globale sur la pertinence du projet.

Enfin, les substrats organiques valorisés sur les installations CBBDL viendront de la région administrative dite des Pays de la Loire et des départements limitrophes d’Ille-et-Vilaine(35) et du Morbihan (56). Des apports organiques en provenance d’autres régions du territoire national seront également possibles (dans la limite de 10 % du tonnage annuel réceptionné).

On est donc loin du substrat produit localement. Et donc de la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre émis par le transport. Enfin cela risque avant tout de privilégier l’agrobusiness c’est à dire les gros exploitants ou les grosses structures agro-alimentaires auxquels seront achetés les intrants de ce méthaniseur.

Conclusion :

Nous, élu.e.s SHEC, demandons qu’un avis défavorable soit formulé à l’encontre de ce projet car :

  • D’une part il ne répond pas, selon nous, aux besoins de la collectivité du fait que ce ne seront pas les biodéchets produits, à domicile, par les habitant.es de Nantes Métropole,qui constitueront la « ration » du méthaniseur. Et qu’une part importante viendra de l’extérieur même du département. Nous sommes convaincu.es que les déchets produits par les particuliers, pour la partie organique, ne doivent plus être incinérés (ni enfouis) et qu’ils doivent retourner à la terre. Aussi, puisque l’unité de déconditionnement prévue n’a pas vocation à trier ces volumes (évalués par Nantes Métropole à 130 000 tonnes par an), c’est donc vers une autre approche qu’il faut se tourner. Apport volontaire ? Quelle évaluation de l’expérimentation des quartiers nord de Nantes ?
  • D’autre part la production d’énergies doit, pour nous, être gérée par la collectivité, c’est à dire dans le cadre public et non laissée à des industriels privés.
  • Enfin l’incinération et la méthanisation contribuent de manière viscérale à nous exempter de choisir au moment de l’acte de consommation. Il ne faut pas non plus que, devenant une filière industrielle, la méthanisation provoque le maintien, voire l’augmentation de la production de déchets.

Il est nécessaire selon nous, avant d’implanter de nouvelles technologies destinées à produire de l’énergie, présentées comme allant de soi au nom du progrès, de mettre en œuvre une réflexion collective et préalable sur l’énergie dont nous avons ou aurons besoin et les conditions acceptables de sa production.

Ceci implique :

  • Un questionnement collectif et démocratique quant à nos besoins énergétiques
  • Une réduction significative de la consommation énergétique
  • Une réduction significative de nos productions de déchets
Catégories
Presse tribune magazine municipal

Boire ou arroser : il faudra choisir !

L’eau est une ressource rare et nous le mesurons bien avec les bassines géantes de captation d’eau à Sainte-Soline, questionnées et contestées à juste titre. L’eau doit rester un bien public commun qui ne doit aucunement être privatisé au détriment du plus grand nombre comme pousse à le faire le gouvernement Macron.

En tant qu’écologistes, nous considérons qu’il n’y a pas d’écologie sans égalité sociale, c’est à dire sans répartition des richesses. C’est bien pourquoi le gouvernement actuel est fondamentalement anti écologique. L’enjeu écologique doit donc être avec le social à l’aune de toutes les mesures que la collectivité doit prendre. Les deux étant indissociables. 

Ainsi en plus de la tarification sociale mise en place à Nantes Métropole, il est nécessaire d’y ajouter une tarification écologique. Le principe est simple : pratiquer – en plus du plafonnement de la facture d’eau en fonction du revenu fiscal de référence – une tarification progressive de l’eau en fonction du volume de consommation. Ces mesures, déjà expérimentées à Dunkerque ou à Rennes, visent à inciter à la réduction des consommations d’eau grâce à la mise en place d’une progressivité du prix pour les abonnés domestiques, et à l’arrêt de la dégressivité pour les professionnels. C’est un dispositif de justice sociale et écologique. Car tout en aidant financièrement les usagers en fonction de leurs revenus, ce dispositif permet de lutter contre le gaspillage et pour la préservation des ressources.

Avec une demande d’eau potable en hausse sur notre commune (car le nombre d’habitantes et d’habitants augmente ainsi que les activités économiques) et une ressource en baisse, la sobriété est le principal levier. Outre récupérer l’eau de pluie, ne plus autoriser les piscines privées et planter des arbres moins gourmands en eau, nous devons envisager, comme consommatrices et consommateurs, de choisir des produits (alimentaires ou vestimentaires) qui ne mettent pas à mal les fragiles ressources en eau. L’heure n’est plus à s’inquiéter mais bien à agir !

Catégories
Conseil municipal du 3 avril 2023

Conseil municipal du 3 avril 2023

Catégories
Communiqué de presse Presse

Saint-Herblain en Commun reverse ses indemnités d’élus aux caisses de grève

L’intersyndicale formée contre la réforme des retraites organise une 5ème journée de mobilisation pour mettre la France à l’arrêt.

Depuis le début du mouvement, nous, élu.e.s du groupe Saint-Herblain en Commun, appelons à la mobilisation générale.

Nous avons demandé à Bertrand Affilé, maire de Saint-Herblain, de fermer quelques heures les services municipaux afin de permettre aux agents qui le souhaitent de participer librement et égalitairement aux manifestations contre la réforme, sans perte de salaire.

Il s’y est clairement opposé, invoquant l’illégalité de cette position.

Afin de poursuivre, dans les actes, notre soutien aux agents grévistes de la mairie, nous nous engageons à reverser le montant de nos indemnités de conseillers municipaux du mois de mars aux caisses de grèves.

Nous espérons que cette action de solidarité participera – à son échelle – à une mobilisation totale dans les entreprises et les services ne mettant pas en péril imminent la santé et la sécurité d’autrui.

Rendez-vous mardi, dans la rue pour faire reculer l’Etat sur cette réforme injuste, brutale et injustifiée !

Catégories
Conseil municipal du 6 février 2023 Intervention en CM

Conseil municipal du 6 février 2023

Catégories
Communiqué de presse Presse

Prenons des mesures de solidarité envers le mouvement social

Nous, élu.es de Saint-Herblain en Commun, appelons Bertrand Affilé, maire de Saint-Herblain, que nous savons opposé à la réforme des retraites du gouvernement Macron, à prendre des mesures de solidarité envers le mouvement social comme le font de nombreux et nombreuses maires dont Anne Hidalgo à Paris.
Nous lui demandons de fermer quelques heures les services municipaux afin de permettre aux agents qui le souhaitent de participer librement et égalitairement à la manifestation du 31 janvier, et aux suivantes, sans perte de salaire.

Catégories
Conseil municipal du 27 juin 2022 Presse tribune magazine municipal

Pour des assises des retraité.e.s et des personnes âgées à Saint-Herblain

La réforme annoncée des retraites va aggraver les inégalités entre les plus fragiles ou précaires et les plus riches et en bonne santé. Le groupe Saint-Herblain en Commun y est donc fermement opposé.
Dans notre ville 1/4 de la population a plus de 60 ans. Alors, une fois ce graal atteint, comment bien vieillir à Saint-Herblain ?

En termes de logement d’abord, si l’on connaît bien les résidences séniors médicalisées et des EHPAD, on connaît moins les solutions alternatives comme l’habitat participatif, forme de colocation entre seniors, les résidences intergénérationnelles ou encore les domiciles collectifs. Ces initiatives fleurissent partout en France et pourtant, comme nous l’avions dénoncé cet été, le groupe VYV3 a fermé le domicile collectif de la Crémetterie dans l’incompréhension la plus totale. La mairie aurait dû s’y opposer fermement.

En termes de loisirs enfin, les nombreuses associations et 4 centres socioculturels (eux-mêmes très souvent animés et administrés par des retraités) offrent à tous les habitants des activités proches de chez soi. On peut alors se demander ce que fait l’OHRPA, office herblinois des retraités et des personnes âgées, qui bénéficie d‘une subvention de la ville de 270 000 euros à laquelle se sont ajoutés 147 500 euros en 2022 pour couvrir les indemnités que l’OHRPA a dû verser pour des faits de harcèlement du directeur à l’égard de certaines salariées.

La question du bien vieillir à Saint-Herblain est à prendre au sérieux. En 2018, Saint-Herblain a intégré le réseau « Ville amie des aînés », confirmant l’engagement de la mairie en direction des seniors et la prise en compte du vieillissement. Alors pour passer des paroles aux actes, nous demandons des assises des retraité.e.s et des personnes âgées à Saint-Herblain, pour identifier les besoins avérés et définir avec les séniors les services dont ils et elles ont besoin.

Catégories
Communiqué de presse Presse

Roms près d’Atlantis : encore une expulsion de trop !


Notre groupe d’élu·e·s et l’association Saint-Herblain en Commun avons appris que les Roms installés depuis 2 ans sur le terrain jouxtant Tipiak allaient être expulsés cette semaine. Aucune autre solution ne leur est proposée pour le moment.

Nous sommes d’autant plus choqués que cela met à mal tout le travail fait par les bénévoles de Sol’Rom, les salarié·e·s des CEMEA, de l’association Saint-Benoît Labre (ASBL) et des PEP 44. Sur ce bidonville, il y a deux jeunes Roms en service civique, des parents qui travaillent et des enfants qui sont scolarisés.

Ils ont écrit un courrier au maire de Saint-Herblain pour lui demander d’intervenir auprès du propriétaire (privé) afin de reculer un peu (3 mois) leur départ du terrain. Cela leur permettrait de chercher un autre lieu et de poursuivre la scolarisation des enfants.

Comment le maire peut-il, quelques jours auparavant, dire, dans ses vœux aux associations, que la ville est solidaire avec les populations migrantes et ne pas prêter attention à cette demande ? Cela fait 5 ans qu’il y a un projet de deux TIT (terrains d’insertion temporaire) à Saint-Herblain mais cette municipalité traîne les pieds pour la mise en œuvre alors que les financements métropolitains et européens existent.

Ce sont tous ces atermoiements qui mettent les migrants d’Europe de l’Est dans des situations de dépendance et de précarité. Nous aimerions que le maire de cette commune propose des solutions pour un autre lieu avant d’accepter cette expulsion

Catégories
Communiqué de presse Presse

L’OHRPA a-t-il de l’avenir ? 

Les différents échanges lors du conseil municipal du 12 décembre 2022 sur le versement d’une subvention complémentaire à l’OHRPA (Office Herblinois des Retraités et Personnes Agées) ne nous ont pas rassuré·e·s.

Oui, le groupe Saint-Herblain en Commun a voté contre la subvention complémentaire de 147 500 € qui viendra s’ajouter à celle de 270 000 € votée à l’unanimité en début d’année. En effet, cette subvention servira à couvrir les indemnités que l’OHRPA a été condamné à verser pour des faits de harcèlement du directeur à l’égard de certaines salariées. 

Nous aurions aimé que les instances dirigeantes de l’OHRPA qui sont toujours dans le déni, prennent préalablement conscience de la gravité des faits à l’origine de la condamnation et se dotent de moyens de prévention contre le harcèlement. Pour nous, aucune nouvelle subvention ne peut être accordée sans un état des lieux précis et transparent. En outre, parce qu’il s’agit d’argent public, la ville ne peut, dans ces circonstances, verser de subvention complémentaire en se rendant complaisante sur des faits de harcèlement.

Le maire reconnaît qu’il faut un nouveau projet avec une gouvernance plus ouverte et lucide. Pour des faits dénoncés depuis septembre 2016, et un jugement daté du 25 mai 2022, pourquoi attendre 2023 pour ce “nouveau projet avec une gouvernance plus ouverte” ? 

Notre groupe d’élu·e·s est convaincu que cela ne suffira pas à remettre sur pieds cette association qui aurait dû fêter ses 40 ans l’an prochain. Heureusement, les 6 clubs de quartier qui lui sont associés continuent de réunir les retraité·e·s et personnes âgées de la ville et de proposer des activités hebdomadaires. Par ailleurs, l’affaire qui a secoué l’association au point de la condamner pour des faits de harcèlement moral de la part de l’ex-directeur envers des anciennes salarié·e·s ne serait pas close. Telle une secousse sismique, elle aura des répliques. 

L’OHRPA n’a pas toujours été une association et dans d’autres villes, les loisirs des personnes âgées sont coordonnés par le CCAS et la ville ou par les maisons des habitant·e·s ou encore par les centres socio-culturels… Il nous paraît donc urgent de convoquer des Assises des retraité·e·s et personnes âgées pour sortir par le haut de cette crise et faire émerger une nouvelle forme de coordination et d’animation s’appuyant éventuellement sur les 6 clubs de quartier. A l’issue de ces assises, une possible dissolution de l’association ne doit pas être écartée.