Fermeture de services de soins, manque de place pour la petite enfance, disette de fournitures dans les écoles, déficit de médecins traitants, galère pour avoir une place en centre de loisirs… Cette liste non exhaustive pourrait faire penser à la crise que traversent certains territoires ruraux. Pourtant, nous sommes à Saint-Herblain, près de 50 000 habitants, deuxième ville de la métropole nantaise.
Vous êtes nombreux, parents d’élèves ou futurs parents, patients, aînés, ATSEM ou enseignants, usagers des services publics comme La Poste ou la mairie annexe des Thébaudières… à assister à l’amenuisement des services publics et à vous en alarmer. Si certains services relèvent de l’État, les Herblinoise et Herblinois n’observent pas une intense mobilisation de la ville, à commencer par le maire et son équipe. La REP pour Mandela, la Poste de Neruda… Il faut nous mobiliser !
Pour les compétences qui lui reviennent, la majorité retarde et retarde encore les projets quand elle ne choisit pas le privé pour répondre aux besoins à sa place comme c’est le cas pour les crèches. Ainsi, les habitantes et habitants de notre commune s’interrogent sur le devenir de l’ancien stade de l’ASPTT à la Bergerie, sur le statu-quo des espaces en friches dans le centre industriel, sur ce que deviendront les bâtiments du collège Renan après son déménagement… et partagent avec nous des suggestions.
Pour un état des lieux à mi-mandat, le compte n’y est pas et la ville continue sa politique à la Papy. La Ville peut désormais rembourser sa dette en moins de 6 mois. Le reflet d’une bonne santé financière ? Non, hélas. C’est la traduction chiffrée d’une ville qui n’investit pas : ni pour aujourd’hui, ni pour demain.
L’intérêt local communal justifie une mobilisation plus forte des élues et des élus sur la fin du mandat. Nous appelons et invitons le maire et son équipe à adopter une posture politique plutôt qu’une posture de gestionnaire. Il y va de l’intérêt de notre commune.
Les Herblinoises et Herblinois valent mieux que ça.
Belle et heureuse année 2024 à toutes et tous.