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Presse tribune magazine municipal

48 heures de l’Agriculture urbaine pour 48 000 habitantes et habitants !

Même s’il sera difficile de nourrir la population herblinoise avec de la production seulement communale, on peut agrandir. Un maraîcher avec 2 ha peut approvisionner une centaine de familles. Les vaches dans les marais pourraient être plus nombreuses et il pourrait y avoir plus de moutons…

Considérant qu’il faut 400 g de fruits et légumes par jour par habitant, les besoins sur la commune s’évalue à 7 000 tonnes. Si Saint-Herblain n’a jamais été connue pour ses productions de fruits, il n’en est pas de même pour les légumes, pour la viande, les œufs, les produits laitiers…

Des atouts ne manquent pas avec 120 ha de friches sur la commune à (re) mettre en exploitation, le lycée agricole Nantes Terre Atlantique et la légumerie, l’espace test de la Coopérative d’Installation en agriculture paysanne, la Petite Ferme Urbaine. Nous avons un terreau et des leviers pour faire pousser des projets.

Quand la ville de Montpellier tourne la page de la grande cuisine centrale pour aller vers de plus petites unités au plus près des écoles avec l’objectif du 100 % local en 2026, Saint-Herblain reste coincée dans des projets d’hier avec une cuisine intercommunale !  

La proposition du Groupe Saint-Herblain en Commun d’apporter sa contribution à la réflexion sur la cuisine centrale avec les communes voisines a été écartée par le maire. La participation des citoyennes et citoyens à la vie démocratique de la commune promise il y a un an par le maire et son équipe est déjà oubliée.

Pour Saint-Herblain en Commun, notre ville a de quoi créer des emplois pour relocaliser une partie de la production susceptible de nourrir, en partie, ses propres habitantes et habitants. Mais il faut le vouloir.

LES ÉLU·E·S de SAINT-HERBLAIN EN COMMUN